dimanche 30 mars 2008

Mars

Un dernier petit mot avant que mars s'envole...

Mais quel mois quand même ! Une petite revue de celui-ci s'impose...mars... Parsemé de fêtes d'anniversaire, bombardé de tempêtes de neige, constellé de beaux moments, étouffé de travaux, éparpillé de sporadiques entrevues, égaillé de soirées inattendues, espérées ou attendues, empli d'amour, de joie, de larmes, de bonheur, je ne l'oublierai pas...

Malgré l'aspect laid du printemps qui nous est finalement arrivé, pâle et malade, ce fut un beau mois. Malgré la neige qui se décide à fondre par intermittence, dévoilant les crottes de chien, les déchets, les annuaires téléphoniques abandonnés en décrépitude et des restes de ce qui semble être des vomissures devant le bar louche sur une rue pas trop loin, malgré les maux de dos, les maux de gorges et les maux de tête, malgré les angoisses le stress et les exams, malgré l'école...
Maintenant, avec avril qui se pointe, le soleil qui prend du mieux et les vacances qui arrivent, ça ne peut qu'être bon signe!
Pour bien finir le mois, un petit constat : il fait froid à Magog!

lundi 17 mars 2008

Je veux une vie en noir et blanc

Je veux une vie en noir et blanc, à l'époque où les maux de dos n'existaient pas, où l'école n'était qu'une vague idée floue, où l'on pouvait manger du gâteau au chocolat jusqu'à en être malade, où le mal de gorge ne se transmettait pas dans un bisou, où les autobus étaient des carrioles tirées par des chevaux, où les parents n'avaient rien à faire de ce que faisaient leurs gamins, où les cheveux poussaient comme ils le voulaient, sans contrainte, où les petits frères ne critiquaient pas les talents culinaires de leur grande soeur (c'est pas vrai, il l'aime bien mon gâteau, mine de rien), où les livres ne contenaient pas de passages déplacés et inappropriés, où le soleil finissait d'achever de faire fondre la neige avant qu'il n'en tombe de la nouvelle, où les rendez-vous donnés par des petits monsieurs de compagnie d'Internet étaient respectés, où l'amour et le fait d'être heureux ne semblaient pas être quelque chose de mal, où les noms de métiers ne portaient pas à confusion, où la bouffe que mangeait le chat était les reste de table ou des petites choses à plumes qui se débattaient encore, où le soleil de fin de journée brillait pendant des heures, où les vacances duraient assez longtemps...

mardi 11 mars 2008

Changement d'heure

Vous savez quoi? Je suis tout énervée!!! Là, je regarde par le fenêtre et vous savez ce que je vois?! Non non, ne regardez pas par la fenêtre ça ne sert à rien, vous ne le verrez plus à l'heure ou vous lirez ces lignes. Il est encore là, à 18h42, il est encore là. C'est un miracle! Non je ne parle pas des bancs de neige (expression utilisée qu'au Québec, soit dit en passant), mais bien du soleil. Du magnifique soleil qui nous fait l'honneur de se pointer jusqu'à des heures plus décentes. Il est un peu timide, je l'accorde, mais c'est l'intention qui compte. Tout compte fait, c'est pas mal grâce au changement d'heure tout ça...c'était vraiment le bon moment. Sincèrement, je crois que nous devons garder cette date pour le passage à l'heure d'été. Elle arrive pile à temps : juste au moment où l'hiver commence à nous écoeurer passablement beaucoup et qu'un brin d'espoir, un tout petit espoir que l'été s'en vient, nous fait le plus grand bien.

Pour finir, j'ai le goût de vous laissez sur de petites phrases bien mignones que j'ai trouvé par-ci par-là...

«Le temps c'est comme un flocon de neige, pendant qu'on se demande ce que l'on va faire avec, il fond.»

«La neige ne tombe pas à Paris : elle fond.»

«Le printemps c'est quand la neige fond et qu'elle repousse en gazon.»

lundi 10 mars 2008

Les Jutra

Non, aujourd'hui je ne vais pas parler de ce drôle de truc blanc qui s'acharne à tomber du ciel depuis quelques mois. Je vais plutôt parler d'hier soir. Tenez vous bien. C'est parti. Comme vous le savez tous, hier avait lieu le Gala des Jutra. Vous avez, bien sûr, regardé, à la télévision, cette somptueuse soirée, bien assis dans votre sofa préféré tout plein de miettes de biscuits (à moins que votre mère vous interdise d'en manger dans le salon, ou qu'elle vous interdise d'en manger tout court). Vous vous êtes sûrement dit: «Ah! Qu'ils ont l'air sympathique ces acteurs! ces réalisateurs! et tous ces gens!» Eh ben vous aviez raison (en grande majorité en tout cas)! J'y étais! Oui, oui ! C'est pratique d'avoir de bonnes connexions des fois! Bon ok, j'avoue que j'ai simplement été bénévole au vestiaire, mais quand même! Tous les grands noms, les acteurs connus et nominés ont passé devant moi! En fin de compte, ce sont des gens ordinaires, ou presque. C'était vraiment super! On a même eu une petite conversation avec Réal Bossé, qui a d'ailleurs gagné le prix du meilleur acteur de soutien dans le film Continental, un film sans fusil si je ne me trompe pas! Il était super heureux, relax et tout. Il nous a dit qu'il se trouvait chanceux de pouvoir faire ce métier comme il le fait, d'avoir la chance d'avoir une place au Québec en tant qu'acteur et il nous a aussi étonné avec une expression, disons, peu commune, mais qui nous a fait bien rire : « J'ai le cul bordé de nouilles! » nous a-t-il lancé avant de s'éloigner non sans un au revoir, affichant le sourire bien appuyé d'un gars heureux, qui a trouvé ce qu'il aimait faire dans la vie et qui en profite au maximum. Il est conscient de sa chance, mais je dois dire que nous ne sommes pas en reste! Il joue terriblement bien, autant à la télé ou au cinéma que dans un match d'impro. Si vous n'avez jamais pris le temps de le connaitre un peu mieux, je vous conseille de le faire aussi tôt que possible, sinon, vous passez à côté de quelque chose, croyez-moi.

dimanche 9 mars 2008

Glaçon...

C'est beau la neige (thème récurent sur ce blog), c'est très beau. Mais surtout en photo. Parce que dans la vraie vie, quand tu es pris dans la tempête, au beau milieu d'une rue, mais que tu ne vois ni d'un bord ni de l'autre, c'est moins drôle. Le visage et les yeux violemment fouettés par les bourrasques furieuse d'une nature en colère jetant son dévolu sur nous, pauvres petites choses que nous sommes, fragiles et à la merci des intempéries, j'ai dû pousser des voitures, pelleter, et tout ça en étant TOTALEMENT frigorifiée. J'étais gelée jusqu'à l'os. Mes bottes prennent l'eau ( j'avais les chaussettes complètement humides) et donc là, les pieds dans la neige, les pantalons trempés, tout a fini par congeler. J'avais l'air d'un glaçon. Oui oui, un gros cube de glace, comme dans les cartoons (vous savez, comme quand le coyote se fait pour la millième fois déjouer par Road Runner et qu'il se fait transformer en glace à la place de l'oiseau!? Ou quand on tombe dans l'eau quand on joue à MarioKart dans la course des pingouins?! Bon, vous voyez de quoi je parle!) Et ben ce n'est pas agréable, j'ai testé. Et ce n'est vraiment pas gentil de rire des pauvres personnages qui subissent ce même sort à la télévision...
D'ailleurs, le coyote a-t-il un nom?

samedi 8 mars 2008

Retour vers la réalité

J'avais raison...aujourd'hui, je déteste la neige.

vendredi 7 mars 2008

Discussion d'après-souper

Ce soir, après le souper, tous assis par terre dans la cuisine, on était bien. Les horloges, même en avance ne nous pressaient pas, seule la petite voix dans ma tête me rappelait que ma vie ne s'arrêtait pas là. À mon plus grand regret. Sur le moment, tout était assez parfait pour me dire que la vie est belle. J'aurais donné n'importe quoi pour que ce moment dure des heures, que le temps s'arrête...malheureusement ce n'est pas possible. Quand l'ambiance est si bien qu'on ne voudrait être nulle part ailleurs, que les gens qui nous entourent sont si ouverts et accueillants qu'il n'y a nul besoin de qui que ce soit d'autre pour se sentir bien...La neige dehors ajoutait à la chaleur qui régnait dans la maison. La neige est froide, glaciale, crue et même parfois mortelle, mais elle isole, apaise, couvre. Je me suis réconcilier avec la neige ce soir. Autant hier j'aurais démener ciel et terre pour qu'elle disparaisse, ce soir, je ne veux pas qu'elle s'arrête de tomber. Simplement éclairée par la douce lumière des réverbères dans la nuit blanche. J'ai l'impression que dans cette maison, les mesures temporelles ne sont pas les mêmes que dans le reste du monde...
C'était une belle journée. Elle s'est terminée trop vite, mais ça, je n'y peux rien. Bonne nuit, à demain et dormez bien surtout. Demain, je n'aimerai certainement plus la neige...on verra bien.

jeudi 6 mars 2008

Sous le soleil d'Égypte

Bon, là c'est vrai, c'est confirmé, j'en ai totalement marre de la neige. Jusqu'ici, je la tolérais, à la limite du raisonnable, je l'avoue, mais je la tolérais...Là, ça va faire. Je viens de recevoir un message de deux amis qui sont présentement en Égypte...en Égypte ! J'aimerais-tu ça, moi, être là-bas, les orteils dans le sable chaud, au lieu d'être ici, les deux pieds dans la neige, les bas tout mouillés par la gadoue qui n'a aucun mal à traverser mes bottes trouées? Eh ben oui, j'aimerais ça, figurez-vous ! C'est pas que je m'ennuie ici, au contraire, mais cette température de chien battu me rend dingue. Ah, et vous remarquerez que, ici plus qu'ailleurs, la température, la neige et le froid sont des sujets de conversation abondamment utilisés! En Égypte, je suis sûre qu'il n'en font pas un cas quand il y a un peu de pluie. Ici, c'est le bordel. On en parle à la radio, à la télévision, à table pendant le souper, et même les profs nous en parlent à l'école! Étonnant n'est-ce pas? Une population entière complètement soumise aux lois de la météorologie! Quand c'est rendu que les politiciens en font une affaire personnelle, l'heure est grave...


En tout cas, j'espère qu'ils en profitent au moins du chaud soleil d'Égypte! Hey! Mais quand j'y pense, c'est le même soleil qu'ici! INJUSTICE! Pourquoi nous on gèle comme des crottes alors qu'eux ont du beau temps?! Grrrr...Bon, ok, je me tais et je vais réviser ma géo...

mercredi 5 mars 2008

Les joies du transport en commun

Une grosse dame dans l'autobus, avec du rouge à lèvres bien rouge, un gros sac à main en cuir verni noir et à la fermeture éclair faussement plaquée or sur l'épaule s'approche de moi ; il y a une place libre à ma droite. Je lui fais signe qu'il y a de l'eau sur le siège et que c'est justement pour ça qu'il n'y a personne assis dessus (et d'ailleurs, ça fait 20 minutes que tout le monde qui rentre dans l'autobus veut venir s'asseoir à côté de moi mais se ravise lorsqu'il aperçoit l'eau). Eh ben elle, non. L'eau, ce n'est pas un problème pour elle. Elle sort de sa sacoche en cuir verni noir un gros paquet de mouchoirs et entreprend de nettoyer SA place. Là tu parles de quelqu'un qui est plein de ressources! Soupir...et moi qui croyais avoir la paix ce matin...Ah! Et plus tard, en rentrant, il y avait une dame, sûrement charmante (je ne la connais pas), qui avait tout un look...franchement, ses pantalons rose saumon foncé du fleuve Fraser (en C-B) allaient de paire avec un long manteau (style kanuk déluré) d'un violet intense (comme la nuit) et ses grosses mitaines lilas qui faisaient un peu patof. Magnifique. Surtout lorsqu'on la voyait aux côtés d'une jeune demoiselle à la tuque jaune flash.

mardi 4 mars 2008

Nouvelle

Dans le journal en fin de semaine, j'ai lu qu'on avait demandé à un auteur d'écrire une nouvelle en 6 mots. Elle était vraiment très profonde, très belle dans sa tristesse...j'ai voulu essayer. Jusqu'à maintenant, je ne suis parvenue qu'à cela :

Edit: Le bilan final comptait mille têtes.


Bon, vous avouerez que ce n'est pas terrible. En fait, c'est une phrase que j'ai véritablement entendue, mais qui, sortie de son contexte (qui était d'ailleurs assez cocasse) peut mener à plusieurs interprétations. Alors voilà. Si j'ai d'autres idées, je vous les ferez savoir.

Mystères

L'amour, la mort, la vie, le vide et le chocolat. Voilà les plus grands mystères du monde.

dimanche 2 mars 2008

Les vacances

Je ne me sens toujours pas en vacances...le blues du dimanche soir est là. Présent comme jamais. Dans ma tête, il y a école demain (preuve que je suis légèrement fêlée, sans doute). J'ai peur de tomber dans les vacances comme on tombe dans un puit et de ne plus être capable d'en sortir...Pourtant, je vais m'y jeter tête première et profiter de la vie, car il se trouve qu'elle me soit très douce en ce moment. Et peut-être bien que ce puit n'est en fait qu'une petite merveille. Ah...les vacances...profitons-en le temps que çe dure, parce que celles-ci ont la fâcheuse manie de paraître plus courtes qu'elles ne le sont vraiment...Rendons-leur leur véritable durée...celle que nous voudrions qu'elles aient...rendons les éternelles...comme le souvenir qu'on en gardera.

Répéter

Vaut mieux se répeter que de se contredire.
Entendu à la radio

Sens unique

« - il n'est pas dans l'autre sens le sens unique?
- Non, il est dans les deux sens, ici, le sens unique. »

La mort

La mort nous apprend beaucoup de choses...surtout celle des autres.
Entendu à la radio, enfin...quelque chose qui ressemblait à ça.