mardi 26 février 2008

Immobilisme

On a tous une façon à nous d'être immobile.

dimanche 24 février 2008

Informatique

Vous savez, tout comme moi, que la technologie informatique a révolutionné le monde. Pour faire passer un message, pour s'exprimer, pour donner libre cours à notre inspiration, à toute heure du jour ou de la nuit, l'informatique nous permet maintenant de choisir librement le médium qui nous convient, c'est merveilleux. Oui, c'est merveilleux quand on se dit que la technologie a permis à des centaines et des milliers de jeunes écrivains de sortir de l'ombre, merveilleux quand on voit toutes les prouesses qu'accomplissent les créateurs de jeux vidéo, merveilleux quand on voit la qualité d'image que peuvent nous permettre d'atteindre les nouvelles caméras numériques, merveilleux quand on peut se permettre de composer de la musique à partir de notre ordinateur, merveilleux que tout ce beau monde, ordinaire, puisse avoir accès à cette technologie, merveilleux. Oui, merveilleux. Jusqu'à temps que tout se mette à foirer. Foirer comme ça a foiré aujourd'hui. Planté comme jamais. Absolument tout s'est mis à aller de travers. Oh, ça avait bien commencé, je vous l'assure. Nous avions réussi à terminer le montage de notre film pour le cours d'anglais. Nous avions réussi à le terminer 2 semaines avant la date finale de remise. Il ne nous restait plus qu'à le transférer sur CD ou DVD, comme il est d'habitude si aisé de faire. Ce coup-ci, non. Pas question. Et c'est à ce moment là, exactement, que tout a commencé à basculer. On aurait dit que toutes les composantes de l'ordinateur s'étaient donné le mot pour me faire chier. Elles ont réussi leur coup, croyez-moi. J'en ai marre.Pourquoi se donner tout ce mal pour ne récolter que de la merde par camion-remorque?! La technologie a ses limites à ce que je vois, mais moi aussi...Il est là le fichier, dans l'ordinateur! Mais celui-ci refuse de me le donner. Il le garde jalousement (c'est qu'il doit être bon, non?). Je me rends compte que j'ai dépensé malheureusement énormément d'énergie et de temps sur ce projet...mais après tout, ce n'est qu'un devoir d'écolier...ce qui m'embête le plus dans tout ça, c'est que je ne suis pas seule dans l'équipe et j'ai l'impression que par ma faute (ou plutôt celle de mon ordi, ce qui revient à moi, puisqu'il m'appartient) ils ont perdu du temps précieux. Je m'en veux terriblement, mais je n'y peux rien, et c'est d'autant plus frustrant. Et d'ailleurs, je ne veux pas avoir à travailler sur ce vidéo pendant la semaine de relâche...j'ai autre chose de prévu, et croyez-moi, ce sera mille fois mieux qu'un projet d'anglais à la con. Plus qu'une semaine à tenir...j'ai hâte aux vacances!

samedi 23 février 2008

Citations

Même avec un miroir, je refuse de te partager.
[Chairil Anwar]

Aimer, c'est se rebeller un peu ; c'est comploter une tendresse exclusive sous les regards d'autrui.
[Michel Bouthot]

Eternité est l'anagramme d'étreinte.
[Henry de Montherlant]

Voilà 3 citations que je trouvais jolies. La première est belle, la seconde un peu restrictive à mon avis (aimer, c'est bien plus que ça) et la dernière n'est qu'une heureuse coincidence. Bonne journée!

lundi 18 février 2008

La vie

Je partage ma vie entre 2 mondes : l'école et en dehors de l'école. L'école, qui se veut une préparation à la vraie vie, un aperçu de ce qui nous attend dehors. Une éducation de la plus haute qualité. Mais cela a, plus souvent qu'autrement, l'effet contraire, sur tout le monde. Même les adultes y sont différents. C'est comme si à la seconde où nos pieds franchissaient l'entrée vitrée de l'établissement, nous devenions quelqu'un d'autre, ou en fait, une réplique un peu fade de qui nous sommes véritablement. Certains y sont tout de suite très à l'aise. Pour d'autres, c'est plus long. Parfois, il faut même quelques années avant d'y trouver notre place, de nous découvrir à travers ce filtre qui nous ramène à nous-mêmes, mais qui est en même temps masquant, couvrant, étouffant.


Quand enfin la cloche sonne et nous libère de toute emprise, nous pouvons être nous, comme nous le voulons. Là aussi il faut tenter de s'y retrouver. Plus déstabilisante qu'autre chose, la réalité nous rattrape. Comme elle peut être belle quand on y est ouvert! Croyez-moi! Et qu'elle peut être laide, affreuse, crue. Mais ça, il va falloir s'y habituer, trouver notre réalité à nous, parce que ça, ce n'est pas à l'école qu'on va l'apprendre. Ne cherchez pas dans les livres, elle n'y est pas, ou enfin, pas dans les manuels scolaires. Dans la musique ? Peut-être plus, qui sait.

Sciences physiques ou une armoire du 242

Une bouilloire
Un nain de jardin
Une passoire
Et un flacon d'arsenic
Non...une poubelle.

Journée de merde

Il y a des jours comme ça...où tout s'acharne à empirer l'état dans lequel nous avait laissé la précédente malédiction. Eh ben aujourd'hui, c'était un jour comme ça. Je voudrais me plaindre. Je l'ai même fait, mais ça a l'air que ça ne change rien. Ben, oui, ça change quelque chose: ça fait du bien! C'est drôle pareil...non ce n'est pas drôle du tout. D'abord les cours qui n'auraient pu être plus merdiques (sauf Histoire, merci Monsieur!) ensuite un mal de dos pas possible, une fatigue incroyable, de l'étude en masse et un mal de ventre habituel...heureusement que Laurent était là, je n'aurais pas tenu le coup sinon, je le crois bien.
j'ai vu sur Internet qu'il y avait un film qui s'appelait Une Journée de Merde. C'est bien, non? Bon voilà, c'était juste un petit commentaire.

jeudi 14 février 2008

St-Valentin 2

Quand on pense au 14 février, on pense à la St-Valentin. Mais souvent on oublie de penser que pour certains, le 14 février est synonyme de famine, de mort, de maladie, de deuil, de souffrance, et pas seulement d'amour (ou d'échec d'amour)...Aujourd'hui, mon oncle est à l'hopital et je voulais simplement qu'on ait une pensée pour ceux pour qui cette journée n'est pas des plus agréables... mais je crois que tout l'amour qui est donné en cette mi-février peut peut-être servir de baume au mal en quelque sorte...enfin, j'ai bien hâte que mon oncle aille mieux, j'ai hâte de le revoir en forme!

St-Valentin

Aujourd'hui, 14 février, c'est la St-Valentin. Fête de l'amour, qu'on dit. Fête des gens qu'on aime, aussi. Mais aussi fête des commerçants qui remercient le ciel d'avoir mis cette journée sur le calendrier en ce creux milieu de février! Le principe de base était bien. Mais ce que la société en a fait...vendre à gros prix des cartes quétaines avec des gros bébés avec des arcs à flèches dessus... mais qu'a-t-on fait au pauvre Cupidon...il ne méritait pas ça! Bref, vous aurez compris que je n'aime pas particulièrement la St-Valentin. Cela ne m'a par contre pas empêché de passer une très belle journée! Ce matin en ouvrant mon casier, j'ai trouvé des fleurs (et non, elles n'étaient pas pour Adrien (le gars avec qui je partage mon casier))! Ça commence bien une journée, non? Elles sont vraiment belles! Et comme j'aime le mec qui me les a donner! Laurent, mon chéri...

mercredi 6 février 2008

La plus banale banalité

Pourquoi ça m'arrive là!? Je veux dire que depuis que je suis revenue de l'école, j'ai tenté par deux fois de poster des messages sur ce blog, mais il semblerait que ces deux tentatives soient tombées à l'eau, faute d'inspiration. J'ai essayé d'écrire sur des gens qui prennaient l'autobus en même temps que moi et qui étaient tout sauf ordinaires (mais vous n'en saurez pas plus, ça va tout faire foirer si je me mets à en parler) et aussi du fait que j'en ai marre d'être malade, mais vous n'en avez cure, alors je m'abstiendrai, pour ça aussi. Et là je me rends compte que, pour une troisième fois ce soir, ce que j'écris est pathétique...vous avouerez que ce n'est pas ce qu'il y a de plus original d'écrire sur le manque d'inspiration, n'est-ce pas? Ça s'est déjà vu...trop de fois, trop souvent...les gens utilisent cette méthode à outrance...ça ne va pas. Je devrais arrêter, mais paradoxalement, il est plus facile et même très inspirant d'écrire sur le manque d'inspiration. Et même le fait de dire que ce n'est pas original de dénoncer les gens qui écrivent sur les gens qui écrivent sur le manque d'inspiration (ou quelque chose comme ça) ...c'est d'une banalité désarmante et je suis à deux doigts de tout effacer et de laisser tomber, mais pas cette fois. J'avais BESOIN d'écrire...comme a pu le remarquer Camille en cours de sciences physiques. Je n'ai qu'une dernière petite chose à rajouter: «Ils n'y ont vu que du feu, comme du métal en feuille.» (Ne cherchez pas à comprendre...c'est la phrase de la semaine!)

mardi 5 février 2008

Parler vs penser

Vous est-il déjà arriver de vous faire dire: «Ne change surtout pas»? Eh ben moi oui, pas récemment, mais c'est arrivé. Et c'est aussi monnaie courante sur les blogs. Vous savez, ceux où les gens postent des photos de leurs amis et laissent de jolis petits commentaires du genre: «Tu es super! Ne change pas!». Moi, je n'aime pas ça. À chaque fois, ça me met mal à l'aise...comme si la personne voulait nous empêcher d'évoluer, nous clouer dans le passé, ça me révolte. Rien que d'y penser...arrrgggg! Un simple petit commentaire tout gentil! Oui oui...mais avez-vous pensez à ce qu'il signifiait?! Vous dites aux gens qu'ils ne pourront jamais être mieux qu'ils le sont en ce moment et que s'ils changent, ils vont dans la mauvaise direction...c'est franchement pas sympa de mettre vos amis dans de telles situations cul-de-sac. Dites plutôt que vous les aimez pour ce qu'ils sont! Ce qu'ils étaient et ce qu'ils deviendront! Voilà, c'est ça aimer! (enfin...pas JUSTE ça, mais vous comprenez, non?)

Ah, et j'oubliais...la fameuse phrase: «Merci d'être toi» ou encore «Merci d'être qui tu es». Existe-t-il des phrases plus inutiles et sans aucun sens? Tant qu'à me faire remercier, que ce soit pour quelque chose que j'ai fait, ou pensé! Mais pas pour quelque chose que je ne peux pas ne pas faire/être. Et qu'est-ce qu'on est supposé répondre à ça, hein? Merci? Ça me fait plaisir? Franchement...

Tout ça pour dire que souvent, on ne réfléchit pas assez avant de parler et on dit des phrases (toutes faites) sans vraiment chercher à en comprendre le sens...arrêtons de suivre la masse et réfléchissons...parler et penser, ça sonne pas mal pareil, mais ce n'est pas du tout la même chose...mais les deux se complètent bien, quoiqu'il vaut mieux penser avant de parler et pas le contraire.

vendredi 1 février 2008

Sortie de neige

Aujourd'hui, c'était la sortie de neige avec l'école. On est allé skier à Sutton, dans les Cantons-de-l'Est (non, pas dans le nord, tarla !)...

J'ai décidé d'y aller même si le ski n'est (vraiment) pas un sport qui m'attire dans un premier temps...Mais je savais que j'allais être entourée de gens que j'aime, alors je me suis laissée convaincre (bah, en fait personne n'a eu besoin d'insister, j'étais motivée!)....

Au départ je me répétais sans arrêt: «j'aime le ski. J'aime le ski. J'aime le ski» dans le but de me convaincre moi-même. En arrivant là-bas, on s'est rendu compte qu'on était presque les seuls sur le mont! Et vu que c'est une relativement grosse montagne, il n'était pas rare que nous étions tout seuls sur une piste!...

J'ai skier avec 4 personnes (beaucoup plus expérimentées que moi (je suis nulle)): Laurent (mon amour!), Marie-Josée et Camille (mes meilleures amies de toujours), et Corine (que je ne connais malheureusement pas beaucoup, mais qui est vraiment sympathique). Sans eux, je serais sans doute morte! (non non, j'exagère) mais ils ont quand même été tout simplement super! Et vu que je suis tombée une bonne dizaine de fois......

Les conditions n'étaient pas, à proprement dit, les meilleures possibles. Mais c'était magnifique! Il neigeait pas mal, il y avait beaucoup de vent, il faisait relativement très froid, la visibilité était plus ou moins réduite, mais c'était beau!!! Même dans la piste noire (oui oui, ils ont réussi à m'emmener dans une piste difficile...), tout en haut de la montagne, où les bourrasques étaient les plus violentes, où le froid semblait être plus prennant encore et où la neige nous fouettait le visage, j'ai adoré ; le paysage était tellement beau qu'on en oubliait les joies du mois de février québécois! L'impression de foncer dans la tempête était tout à fait magique! C'est quand je me suis relevée d'une de mes (nombreuses) chutes que j'ai pris le temps de regarder au loin...une vraie révélation!...

Bon, je ne sais pas si je vais me mettre à skier régulièrement, mais aujourd'hui c'était agréable. J'ai beaucoup aimé!