Moi la première: J'ai dû dormir 12 et 11 heures par nuit en fin de semaine. Je n'ai d'ailleurs rien fait de particulièrement demandant depuis quelques jours. Pourtant, aujourd'hui, lundi, je n'ai aucunement l'impression d'avoir bénéficié d'un repos quelconque. Je suis même totalement à bout, physiquement et psychologiquement. Maux de tête à répétition et découragement en prime. Si je me fie à ce que j'observe quotidiennement autour de moi, il est bien possible que vous qui lisez soyez concernés.
«La première étape est celle de l'idéalisme où la personne a un très haut niveau d'énergie, où elle est remplie d'ambition, d'idéaux et d'objectifs très élevés. Elle se consacre entièrement à l'organisation qui l'emploie. Même si son travail est extrêmement exigeant et que les conditions dans lesquelles elle l'effectue ne sont pas nécessairement favorables, elle y investira quand même tout son temps et toute son énergie.
La seconde, celle du plafonnement, ou plateau, est le moment où la personne se rend compte que, malgré ses efforts constants, les résultats atteints ne sont pas à la hauteur de ses attentes. L'organisation exige toujours plus d'elle. Ses efforts ne sont pas reconnus. En réponse à ce constat, la personne redoublera d'ardeur; elle se mettra à travailler le soir et les fins de semaines pour répondre aux exigences de son travail.
L'étape suivante, celle de la désillusion, est celle où la personne est fatiguée, déçue. Les attentes de l'organisation sont démesurées et la reconnaissance se fait encore attendre. Elle ne pourra jamais y arriver. Elle devient alors impatiente, irritable et cynique. C'est une période de frustration où certains vont commencer à consommer des stimulants pour fonctionner et des somnifères pour dormir.
Enfin survient la démoralisation. « Au bout de son rouleau », la personne perd tout intérêt à son travail et à son entourage. Elle a brûlé toutes ses réserves; elle ressent un fort sentiment de découragement, elle n'est plus capable de travailler. C'est le burnout...»
Serait-ce plausible? En tout cas...peu importe, là je suis crevée.
1 commentaire:
wow, assez troublant en effet...
Enregistrer un commentaire