Aujourd'hui, confortablement assise dans le fond du bus qui fonçait à travers une mer de slush en la séparant tel Moïse l'avait fait avant lui, je me disais vaguement que mon agenda était trop rempli et que ça m'embêtait. Arrivée chez Mathieu, j'ai eu droit à un poème et son petit frère a fougueusement essayer de déchirer mes collants neufs (je les ai sortis de l'emballage ce matin-même). Puis, après une périlleuse révision du vocabulaire, des verbes et de la grammaire, il m'a fait la lecture, pendant qu'encore une fois, Michael s'amusait à balancer des objets (en l'occurrence des bonbons roses, mauves, verts et orange) à travers toute la pièce. Il (Michael) m'a finalement fait une crise parce que j'avais oublié de dessiner les roues de Thomas...il est adorable ce p'tit bout. Mathieu était agité aujourd'hui. Il ne tenait pas en place. Il est tellement mignon. J'aime sa vision des choses. Qu'est-ce que je ferais sans lui, hein?
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