J'ai mes petites habitudes. Quand j'arrive sur l'ordi, j'ouvre automatiquement Internet pour aller voir si je n'aurais pas (par Hasard!) reçu un message. Je vérifie mes 2 comptes, 2 fois, juste au cas. Après, je vais lire mes favoris: des blogs que j'ai découverts au fil de mes divagations, je ponds quelques commentaires et souvent un ou deux messages. J'aime bien ça. Mais des fois je trouve ça triste. Le monde actuel a tellement perdu au niveau social! On se parle beaucoup trop virtuellement. Je craignais d'entrer dans ce moule, pourtant j'y suis bien installée. La preuve est là: --------------> LÀ.
Vous me lisez, je vous lis. Est-ce vraiment mal? Non. Mais c'est dommage. Un peu.
Par contre, comme je l'ai déjà dit, j'écris pour avoir une voix. J'écris pour être lue. C'est dur à avouer. On se dit qu'on écrit pour soi uniquement, pour notre propre bien-être, mais j'écris aussi pour ceux qui me lisent. Et ça, c'est la preuve que l'opinion des autres ne nous rends pas totalement indifférents.
Bien sûr, l'écriture a aussi quelque chose d'égoïste. Pour tout le monde, presque. Rare sont les gens qui vont écrire exclusivement pour le bonheur des autres. Il y a une certaine fièreté, si minime soit-elle, à écrire, à prendre la parole, à argumenter, à dire.
Mais j'imagine que si on écrit sur Internet, c'est qu'on est conscients de tout ça. Qu'on l'assume. Tout bêtement, ou consciemment.
Je ne suis pas près d'arrêter. Et c'est tant mieux.
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