Elle a décidé qu'elle écrirait un message à la 3e personne, comme César.
Quand elle s'est levée ce matin, Frédérique n'avait aucune envie d'aller à l'école. Ses couvertures et son lit lui semblait si douillets et confortables qu'elle ne se serait pas pointé le nez dehors si elle n'avait pas su qu'une belle journée s'annonçait. Oh oui. Une belle journée en ce lundi-d'après-trois-jours-de-congé. Chimie-français-examen de mathématiques-physique-histoire. En fait, si elle avait raisonné comme elle sait si bien le faire, elle aurait tout de suite vu qu'un terrible drame s'annonçait. Un horaire pénible dans une journée pénible, ce n'est pas gagnant, surtout après 3 jours de congé, un lundi de surcroit. Pourtant, Frédérique s'est levée, elle s'est habillée, non sans peine, et a gratté le pare-brise de la voiture de sa mère avec la force du désespoir (du lundi matin). Et là elle va s'arrêté d'écrire, parce que ça devient lourd et qu'elle n'est pas une méchante.
Pourtant, pas de drame à l'horizon, et toujours ce sourire.
2 commentaires:
C'est trop bizare écrire à la troisième personne.( Ça fait méchants ou psychopathes dans les films (Jules César est une exception évidemment!))
De plus (je me croirais en français avec ce marqueur de relation ...) j'ai l'impression que ça perd des sentiments (s'il y en a) que tu as voulu transmettre puisque c'est trop impersonnel et imbue(si on peut dire).
P.S.J'admets que c'est démoralisant les lundi matins (avec école, en congé on passe bien à travers)
Il n'y avait pas vraiment de sentiments autres que celui d'écrire un texte à la 3e personne, et vu que l'inspiration ne venait pas, ça a donné ça. Imbue? je n'irais pas jusque là...disons enfantin.
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