Ce matin, je me suis levée en me disant: plus qu'une journée et c'est fini. C'est ce qui m'a motivée. Mais maintenant que c'est fini, j'aurais le goût de continuer. J'ai l'impression que ce soir, je redécouvre la vie. Je redécouvre que l'école n'est pas l'ingrate meurtrière (déf.: qui meurtrie) que j'avais imaginée. Que les gens de ma classe sont vraiment extraordinaires, même les footballeurs, même les basketeuses et les basketeurs, même les hockeyeurs et les soccer-eurs (?) (disons ceux qui jouent au soccer)et les autres. Même si les gars s'amusent à baisser les boxer des autres dans les vestiaires. Même s'ils parlent tout le temps en classe. Même s'ils sont cons des fois (bon ok, souvent). Eux aussi ils vivent des peines d'amour. Eux aussi ils sont malades l'hiver. Eux aussi ils travaillent comme des déchaînés. Eux aussi il leur arrive d'aimer et d'être aimé. Eux aussi ils s'interrogent sur leur avenir. Eux aussi ils sont tout émerveillés quand le prof de chimie nous montre une flamme vert pomme dans une démo.
Ce qui va me manquer le plus, c'est leur naïveté. Ils sont un baume de légèreté.
2 commentaires:
tu pars?
À la fin de l'année, oui, comme tout le monde...
Je n'ai pas l'intention de partir tout de suite. J'ai encore des gens à connaître, des choses à apprendre, des liens à entretenir et à créer, des choses à voir qui vont m'émerveiller, me dépasser et m'exaspérer.
Je me suis juste rendu compte à quel point ces gens étaient importants pour moi. Ils sont une partie de ma vie que je le veuille ou non, et ils me font voir une autre réalité que la mienne. Pour ça, je leur dois beaucoup et ils vont me manquer.
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