dimanche 17 janvier 2010

Confessions d'une ex-actrice XXX

C'est comme ça que je devrais rebaptiser mon blog. Pas parce que c'est vrai, mais parce que c'est sûr que je vais avoir plus de visites de google-eux. haha

En fait, c'est un lien vers un article qui portait ce nom là, en première page de msn aujourd'hui. Vous ne trouvez pas ça inspirant, vous? Comme vous le voyez, moi oui.

_______________________________
Quote of the day: «Tu devrais aimer ça, c'est comme des sauveteurs, mais qui ne sont pas sauveteurs.»
_______________________________

Moi, j'avais décidé de me coucher tôt ce soir. C'est raté. Et en plus, je n'ai même pas de belle histoire d'amour à vous raconter pour m'excuser, moi. Ni même d'histoire de haine. De la pure platonicité. En plus, L. réussi à me faire freaker. Ou bien c'est moi qui invente des affaires, ou bien elle suprime des lignes. Peu importe, je suis bien heureuse pour elle.

_______________________________

Je lisais ça il n'y a pas longtemps je ne sais plus où...ah oui, chez tchendoh...il disait (je résume, mais ça se peut que je ne sois pas très claire et que ce ne soit pas exactement ce qu'il voulait dire) que même s'il était ouvert à l'idée d'être en amour, il en était psychologiquement incapable. Comme s'il y avait un blocage. Le corps veut, le coeur veut, mais la tête ne suit pas. Il disait qu'il s'attendait à ce que le monde ne comprenne pas de quoi il parlait. Rencontrer des gens en n'y croyant pas, ça NE PEUT PAS marcher.

_______________________________

J'ai pas l'impression que si je tombe en amour ça va aider mon cas. Ça va toute fucker mon existence. Déjà que j'ai réussi à rétablir une certaine stabilité dans ma vie, ça peut juste tout faire foirer, non? À moins que ce soit de quoi de pas trop engageant, mais à ce moment là, je ne crois pas que ça me comblerait. Ce qui ne veut pas dire que ma vie présente me comble, au contraire, mais elle est assez satisfaisante pour ne pas déprimer (ce qui est quand même bien). Ou à moins que ce soit vraiment un mec bien...mais ça, ça ne court pas les rues.

Des fois, le soir, je m'endors en espérant que je ne vais pas me réveiller avant bien longtemps...genre l'année prochaine. Ou au minimum cet été.

Pour l'instant, ce qui me drive, c'est mon voyage en Belgique-France-Etpeutêtrelondres. À peu près rien d'autre. Mais en même temps, j'ai l'impression que si j'y accorde trop d'espoirs, je vais être déçue. Pis tout le monde sait (ou devrait savoir) que ce n'est pas l'accomplissement final de quelque chose qui doit nous rendre heureux, mais bien ce qui nous y a mené. Dans le cas de mon voyage, je dois voir ça comment?

Et en plus, j'ai tellement l'impression que je n'ai aucun droit de me plaindre si je compare tout ce que j'ai par rapport à ce que vivent les gens en Haïti. Ça me révolte ce qui se passe là-bas. J'ai tellement le goût d'annuler ma session pis de partir les aider. Peu importe comment. Ils ont besoin de bras. Les miens sont pas très forts, mais ils feraient tout ce qu'ils pourraient. Malheureusement, sur le plan médical, je serais très peu équipée pour leur venir en aide, mais ça, un jour je le serai sûrement. Trop tard pour eux, mais peut-être pas pour d'autres. Ouais, ça c'est la raison pour laquelle je ne dois pas partir. Parce que si je pars, je dois oublier la médecine. Et si j'oublie la médecine, comment est-ce que je compte faire pour soigner des gens qui subissent des catastrophes, et des enfants malades, et des gens qui en ont simplement besoin? Je ne sais pas. En attendant, j'ai proposé à mes parents d'adopter un orphelin du séisme. Ils ne veulent pas. Je peux comprendre, mais ça me choke quand même. J'aurais au moins voulu qu'ils y réfléchissent.





Je veux faire quelque chose de bien de ma vie. Des fois j'ai juste peur de ne pas y arriver.

Aucun commentaire: