«Esti que je suis slow, mais criss que je performe.»
T'sé le genre de phrase débile qui accroche l'oeil comme un hameçon dans la joue d'une truite (d'ailleurs je ne sais même pas si on peut vraiment attraper une truite avec un hameçon...ça doit...). En tout cas.
C'est un beau résumé de ma vie ces jours-ci.
En passant, ce matin j'ai cassé un creuset en lab de chimie. Mais pas n'importe comment. Nenon. J'ai terminé le lab, jeté le contenu du creuset à la poubelle (ce n'était pas dangereux), lavé le creuset et essuyé. Tout allait bien. C'est là que pfioup! il m'échappe des mains, tombe par terre, rebondit, roule, rebondit encore un peu et là hop! il se brise en deux morceaux bien propres et bien distincts. Non mais faut tu être doué!
(sous les yeux du prof et de la technicienne de laboratoire, ils étaient presque impressionnés)
Félicitation à moi.
Hey, l'autre matin, je révisais quelques règles de français dans le métro. Je lisais ma grammaire et mon Bescherelle tranquillement. J'avais tellement l'impression que les gens me dévisageaient («pauvre fille, elle est débile, qu'ils se disaient») Le pire, c'est que je trouvais réellement ça plaisant à lire. Bon, ok, c'est vrai, ce n'était pas totalement gratuit comme lecture...je voulais aller passer un examen d'admission pour devenir tuteur au centre d'aide en français. À peine à la dernière minute, mon étude, vous direz...En effet.
C'est quand même l'exam qui m'a le plus stressée cette session...mais il faut me comprendre: ce n'est pas un examen qui «compte» en terme de note au bulletin, car ça, c'est très peu stressant, mais plutôt pour moi. Moi même en tant que personne évaluée sur quelque chose qui est important pour elle. C'était à moi que je devais prouver de quoi en allant faire cette évaluation là. Pas à un prof. Et en même tant si j'échouais, j'allais être très déçue de moi-même.
J'ai utilisé mon heure (2 heures en fait) de dîner pour aller le faire. Au complet. Je n'ai pas mangé, je n'avais pas pris un énorme déjeuner non plus, pis j'étais sur le gros stress (ce qui n'est pas tant que ça finalement).
J'ai reçu mon résultat dans la journée.
96%
La meilleure note jamais enregistrée au centre ALPHA pour les examens d'admission, d'après ce qu'elle m'a dit.
Ils m'ont acceptée.
Je vous l'ai dit, je torche en ce moment.
Même si je me couche tout le temps tard pour des raisons aussi futiles que «écouter le hockey», «voir 2012 », «étudier brièvement pour un examen d'histoire de l'art qui n'aura finalement pas lieu le lendemain parce que le prof s'est fait suspendre», «finaliser une dissert de philo (mon père a décidé que finalement, il n'y avait rien de compliqué à faire son métier d'ingénieur après avoir lu le SUJET de la dissert et est retourné travailler)». Exams de math, chimie, français, remises d'images numériques, de dessins, livres à lire, rapport de lab à faire. Et sérieusement, quand j'arrive chez moi le soir (oui, le soir), il n'y a rien qui presse. Je soupe tranquille avec mes parents en buvant du vin rouge et en mangeant les pâtes sauce-aux-boulettes-veau-et-porc-que-mon-père-a-cuisiné, je regarde la télévision, je faire des muffins au chocolat divins (sans vouloir me vanter) et vers 22h, j'ouvre enfin mon sac d'école. Encore là, sans trop me presser.
Moins stressée que ça en fin de session, tu meurs.
J'ai fait un beau rêve la nuit passée, mais j'aurais voulu ne pas faire ce rêve. Trop d'amour, rien à voir avec du sexe d'ailleurs, et d'optimisme. La réalité est tellement pas encourageante de ce côté là. Et je ne veux pas vraiment qu'elle le soit non plus (ce que mon rêve remettait un peu en question, parce que c'était quand même agréable). L'été arrive, il ne faut rien entreprendre maintenant, c'est trop risqué anyway. Freud il dirait quoi lui? Misère.
Me semble que j'avais autre chose à dire... en tout cas, ma mère vient de faire des biscuits au chocolat, et on a un film à regarder en famille...donc je vais aller voir ce qui se passe en bas. Le projet de sport pour demain, il attendra. Ah oui! demain je vais au musée des Beaux-Arts avec une amie, ça fait tellement longtemps. Je la traîne voir Tiffany coûte que coûte, même si c'est pas prévu.
@+
jeudi 29 avril 2010
mercredi 21 avril 2010
Tranche de vie
Tantôt, je marchais tout bonnement sur St-Hubert avec un grand sac de chez L.L.Lozeau, un chou rouge et un sac de nounours en bonbon à la main. Il était trois heures et demie quatre heure, mon cours de philo avait duré une heure de moins que prévu et je marchais au soleil avant d'aller voir mon petit Mathieu, j'étais heureuse. Une heure de bonheur qui tombe du ciel, c'est précieux.
La grand-mère italienne avait cuisiné, c'était bon.
J'ai mangé un grand bol de fraises avec Michael.
Avec Mathieu, on est sorti de la maison par la porte arrière, nu-bas, pour faire le tour de la maison et aller chercher une bouteille vide dans le bac de recyclage. On courait un peu sur le chemin pavé tout ensoleillé. J'avais l'impression que c'était l'été. Je me sentais bien.
Ensuite, je lui ai fait étudier ses verbes, sa grammaire, ses mots de vocabulaire. Il est doué cet enfant. Il est adorable avec ses grands yeux bruns presque noirs et ses longs cils d'enfant.
Il arrive toujours à me poser une question qui me surprend tellement que j'ai du mal à répondre. À propos de tout.
Là je m'en vais préparer mon lab de demain matin, parce que sinon ça va tout foirer cette belle journée.
À bientôt!
La grand-mère italienne avait cuisiné, c'était bon.
J'ai mangé un grand bol de fraises avec Michael.
Avec Mathieu, on est sorti de la maison par la porte arrière, nu-bas, pour faire le tour de la maison et aller chercher une bouteille vide dans le bac de recyclage. On courait un peu sur le chemin pavé tout ensoleillé. J'avais l'impression que c'était l'été. Je me sentais bien.
Ensuite, je lui ai fait étudier ses verbes, sa grammaire, ses mots de vocabulaire. Il est doué cet enfant. Il est adorable avec ses grands yeux bruns presque noirs et ses longs cils d'enfant.
Il arrive toujours à me poser une question qui me surprend tellement que j'ai du mal à répondre. À propos de tout.
Là je m'en vais préparer mon lab de demain matin, parce que sinon ça va tout foirer cette belle journée.
À bientôt!
mardi 13 avril 2010
Franchement
Selon un test sur le stress que j'ai fait aujourd'hui pour le cours d'aérobie (cherchez le lien...) je serais en proie à 17, voire 18 symptômes du stress à des niveaux d'une relative intensité.
Lorsque l'on en a plus de 15, il est souhaitable de penser sérieusement à changer son mode de vie de façon à le rendre plus adéquat pour la santé, et surtout moins stressant.
Certains des symptômes auxquels j'ai coché une intensité modérée renvoyaient à un astérisque qui disait que je devais consulter un psy si j'avais coché modérée ou élevée.
Ben voyons donc.
Je suis pas si stressée que ça!
Si je l'étais, me semble que je ne passerais pas mes fins de semaine et temps libres à faire autre chose que mes travaux!
Et je ne me coucherais pas à minuit alors que j'ai de l'école demain!
Lorsque l'on en a plus de 15, il est souhaitable de penser sérieusement à changer son mode de vie de façon à le rendre plus adéquat pour la santé, et surtout moins stressant.
Certains des symptômes auxquels j'ai coché une intensité modérée renvoyaient à un astérisque qui disait que je devais consulter un psy si j'avais coché modérée ou élevée.
Ben voyons donc.
Je suis pas si stressée que ça!
Si je l'étais, me semble que je ne passerais pas mes fins de semaine et temps libres à faire autre chose que mes travaux!
Et je ne me coucherais pas à minuit alors que j'ai de l'école demain!
Résumé
J'écris beaucoup sur l'école ces temps-ci. Mais c'est normal, j'y suis tout le temps.
J'écris beaucoup d'anecdotes du genre «tranche de vie pas particulièrement intéressante»ces temps-ci. Mais c'est normal, je fais de mon mieux, promis, et puis il ne se passe pas grand chose.
J'écris pas mal sur la bouffe ces temps-ci. Mais c'est normal, je ne pense qu'à manger.
J'écris pas mal sur moi ces temps-ci. Mais c'est normal, de qui voudriez-vous que je parle d'autre?
Il y a des trucs que je censure parce que:
1) Ça ne se dit pas sur Internet.
2) Je n'ai pas envie que vous le sachiez, ou que ça ne concerne pas TOUS mes lecteurs (ou bien ça en concerne alors je me la ferme et garde ça pour moi)
3) Je sais que si je vous dis certaines choses, vous allez vous imaginer des affaires et faires des liens foireux qui vont me mettre soit dans le trouble, soit dans une situation inconfortable
J'écris beaucoup d'anecdotes du genre «tranche de vie pas particulièrement intéressante»ces temps-ci. Mais c'est normal, je fais de mon mieux, promis, et puis il ne se passe pas grand chose.
J'écris pas mal sur la bouffe ces temps-ci. Mais c'est normal, je ne pense qu'à manger.
J'écris pas mal sur moi ces temps-ci. Mais c'est normal, de qui voudriez-vous que je parle d'autre?
Il y a des trucs que je censure parce que:
1) Ça ne se dit pas sur Internet.
2) Je n'ai pas envie que vous le sachiez, ou que ça ne concerne pas TOUS mes lecteurs (ou bien ça en concerne alors je me la ferme et garde ça pour moi)
3) Je sais que si je vous dis certaines choses, vous allez vous imaginer des affaires et faires des liens foireux qui vont me mettre soit dans le trouble, soit dans une situation inconfortable
Brouillonner
J'ai vraiment beaucoup de monde à revoir prochainement...du monde que ça fait infiniment trop longtemps que je n'ai pas vu (même si pour certains, ça ne fait pas 2 semaines, mais c'est quand même trop long, bon).
Le problème, c'est que je ne crois pas avoir véritablement la possibilité de le faire tout en accomplissant un maximum de tâches et travaux, aussi infiniment importants, pour l'école et pour mon bonheur.
J'ai assez de mal à établir mes priorités pour le moment, j'avouerais.
Faudrait que je me branche sur la question médecine/pas médecine, parce que si j'ai pas besoin de 38 de cote R pour m'assurer un avenir selon mes choix et goût, ben je vais prendre ça relax. Mais si j'en ai besoin, ben un jour ou l'autre, va falloir faire des sacrifices. On n'aura pas toute facile dans la vie. Mais en même temps, c'est pas comme si c'était vraiment dur d'avoir une bonne cote R...
Reste que je manque de motivation.
Le problème, c'est que je ne crois pas avoir véritablement la possibilité de le faire tout en accomplissant un maximum de tâches et travaux, aussi infiniment importants, pour l'école et pour mon bonheur.
J'ai assez de mal à établir mes priorités pour le moment, j'avouerais.
Faudrait que je me branche sur la question médecine/pas médecine, parce que si j'ai pas besoin de 38 de cote R pour m'assurer un avenir selon mes choix et goût, ben je vais prendre ça relax. Mais si j'en ai besoin, ben un jour ou l'autre, va falloir faire des sacrifices. On n'aura pas toute facile dans la vie. Mais en même temps, c'est pas comme si c'était vraiment dur d'avoir une bonne cote R...
Reste que je manque de motivation.
_____________________________________________
Voyez mon dilemme:
Amis, plaisir et profiter de sa jeunesse
VS
futur, emploi que j'aime (ou que je pense que je vais aimer, ce qui n'est même pas sûr), importance de bien faire quelque chose (sinon fait le donc pas), peur de regretter mon manque d'effort plus tard
_____________________________________________
Le seul point positif en faveur d'une motivation (légère et éphémère, j'en ai bien peur), c'est le retour de mon prof de math aujourd'hui. Fini le congé de paternité.
Son écriture croche, sa façon d'enseigner parfaitement cohérente avec ma façon de penser, ses «Cochonerie», «S't'affaire-là» et «Truc» lancés à tout moment pendant ses explications me manquaient vraiment beaucoup. Pis son p'tit air de nouveau papa attendri est tout à fait adorable.
Mon dieu que j'étais pas convaincue quand je l'ai vu entrer dans la classe au premier cours de la session...faut dire que je m'attendais à une Catherine, comme indiqué sur mon horaire, plutôt qu'à un Dave avec des cheveux frisés avec un espace entre les dents (ou peut-être pas en fait).
Seigneur que je suis convaincue maintenant. Ça va avoir l'air con, mais je le trouve rassurant. Il s'arrange vraiment pour pas qu'on panique, nous, petites bêtes farouches qui s'énarvent à la moindre invocation de concepts le moindrement surprenants, et fait tout pour qu'on en comprenne assez pour accepter la situation en attendant d'en avoir la preuve dans 3-4 semaines, quand on va avoir acquis finalement assez de connaissances pour ça. C'est vraiment évolutif. On voit le bout du tunnel, le X au bout des pointillés sur la carte, le but final. J'aime ça. C'est con, mais ça sécurise. Pis j'ai moins l'impression de travailler pour rien.
Ça va me redonner le goût d'aller à mes cours de math. C'est bien.
«Écrivez pas ça là, on brouillonne.»
lundi 12 avril 2010
Conditionnement physique
Quand: l'autre jour
Où: sur la rue entre l'école et le métro
Qui: moi
Quoi: je marchais
Comment: totalement absorbée par mes pensées
Ce qui s'est passé: j'ai passé à 30 cm de me faire frapper par une voiture(parce que j'ai traversé sur la lumière rouge sans m'en rendre compte...), la madame a freiné, m'a klaxonné (ce qui m'a vraiment fâchée, ça s'peut tu être bête de même, j'étais juste un peu dans le chemin...franchement.)
Pourquoi: (voir la réponse à «comment») + nous sommes conditionnés à traverser rouge/pas rouge, anyway y'a jamais d'auto, mais surtout à cause de la première raison.
Où: sur la rue entre l'école et le métro
Qui: moi
Quoi: je marchais
Comment: totalement absorbée par mes pensées
Ce qui s'est passé: j'ai passé à 30 cm de me faire frapper par une voiture(parce que j'ai traversé sur la lumière rouge sans m'en rendre compte...), la madame a freiné, m'a klaxonné (ce qui m'a vraiment fâchée, ça s'peut tu être bête de même, j'étais juste un peu dans le chemin...franchement.)
Pourquoi: (voir la réponse à «comment») + nous sommes conditionnés à traverser rouge/pas rouge, anyway y'a jamais d'auto, mais surtout à cause de la première raison.
dimanche 11 avril 2010
Compte tenu du fait que ce n'était pas l'avant-midi...
Réveil: 13h05
Arrivée au restaurant déjeuner: 13h50
Retour à la maison: 15h15
Ça c'est un avant-midi comme je les aime.
Arrivée au restaurant déjeuner: 13h50
Retour à la maison: 15h15
Ça c'est un avant-midi comme je les aime.
samedi 10 avril 2010
Je ne serais pas un bon maçon
Le désespoir. Ça se sent dans l'écriture. C'est décousu, tu vois que t'essayes par tous les moyens de t'accrocher, de trouver un p'tit bout qui dépasse pour t'accrocher;
Pis y'a pu rien pour t'accrocher, tout est lisse autour de toi pis en dedans de toi c'est tellement raide, que ça te rappe de l'intérieur comme du papier sablé à gros grains, comme la gravelle quand t'es petit pis que tu tombes dedans en jouant au ballon en t'erraflant le genou...regardez les, vos genoux, vous les avez encore les cicatrices. Pis sur les coudes aussi.
Pis là tu ressembles à Sisyphe qui est condamné à remonter sa pierre sur le haut de la montagne et la revoir toujours retomber en te ramassant au passage. Pis t'essayes, pis t'essayes encore. Et tu finis même par t'attacher à ton boulet, parce que tu n'as plus que ça. Ton boulet c'est ta vie, comme le supplicié finit souvent par aimer son bourreau, en avoir besoin. Tu as l'espoir qu'un jour tu puisses réussir à la faire tenir tout en haut de la montagne lisse, même si dans le fond plus tu vas remonter le boulet, plus la pente va s'user et plus ça va être impossible de la remonter, la roche.
Ça n'a aucun sens, tu le sais, mais t'as pas le choix. Qu'est-ce qu'il te reste sinon l'espoir?
L'espoir que ça va finir par marcher...
Que ça va finir par s'arranger.
Oui, c'est l'espoir qui fait que tu continues à pousser la roche, le boulet, la pierre. Que tu continues à te faire du mal.
C'est l'espoir qui te tue.
Un coup que tu comprends ça.
Un coup que t'acceptes ça, et ça c'est l'étape où tu ne veux pas arriver, tu peux essayer autre chose. Changer de track.
Là tout ce qu'il reste à faire, ce n'est pas te changer toi, parce que quoi que tu fasses, tu restes toi-même (même si t'essayes fort), c'est de le briser, le boulet, pis de s'en faire un escalier, mais c'est la pire chose du monde de détruire consciemment tout ce qu'il te reste comme espoir, tout ce que t'aimes et tout ce que tu désires.
Pour construire de quoi de neuf...
Pis y'a pu rien pour t'accrocher, tout est lisse autour de toi pis en dedans de toi c'est tellement raide, que ça te rappe de l'intérieur comme du papier sablé à gros grains, comme la gravelle quand t'es petit pis que tu tombes dedans en jouant au ballon en t'erraflant le genou...regardez les, vos genoux, vous les avez encore les cicatrices. Pis sur les coudes aussi.
Pis là tu ressembles à Sisyphe qui est condamné à remonter sa pierre sur le haut de la montagne et la revoir toujours retomber en te ramassant au passage. Pis t'essayes, pis t'essayes encore. Et tu finis même par t'attacher à ton boulet, parce que tu n'as plus que ça. Ton boulet c'est ta vie, comme le supplicié finit souvent par aimer son bourreau, en avoir besoin. Tu as l'espoir qu'un jour tu puisses réussir à la faire tenir tout en haut de la montagne lisse, même si dans le fond plus tu vas remonter le boulet, plus la pente va s'user et plus ça va être impossible de la remonter, la roche.
Ça n'a aucun sens, tu le sais, mais t'as pas le choix. Qu'est-ce qu'il te reste sinon l'espoir?
L'espoir que ça va finir par marcher...
Que ça va finir par s'arranger.
Oui, c'est l'espoir qui fait que tu continues à pousser la roche, le boulet, la pierre. Que tu continues à te faire du mal.
C'est l'espoir qui te tue.
Un coup que tu comprends ça.
Un coup que t'acceptes ça, et ça c'est l'étape où tu ne veux pas arriver, tu peux essayer autre chose. Changer de track.
Là tout ce qu'il reste à faire, ce n'est pas te changer toi, parce que quoi que tu fasses, tu restes toi-même (même si t'essayes fort), c'est de le briser, le boulet, pis de s'en faire un escalier, mais c'est la pire chose du monde de détruire consciemment tout ce qu'il te reste comme espoir, tout ce que t'aimes et tout ce que tu désires.
Pour construire de quoi de neuf...
jeudi 8 avril 2010
Mathieu
Ça fait longtemps que Mathieu n'est pas venu commenter.
Ses commentaires sont toujours vraiment hilarants.
D'un humour impropre et savoureux (ça parait tu que j'ai eu un cours de calcul intégral aujourd'hui?).
D'ailleurs il m'a bloqué l'accès à la bouteille noire.
Miss n'est pas contente.
Miss ne veut pas avoir à se fâcher.
Miss attend que Mathieu réagisse favorablement.
C'est t'y clair?
:)
Ses commentaires sont toujours vraiment hilarants.
D'un humour impropre et savoureux (ça parait tu que j'ai eu un cours de calcul intégral aujourd'hui?).
D'ailleurs il m'a bloqué l'accès à la bouteille noire.
Miss n'est pas contente.
Miss ne veut pas avoir à se fâcher.
Miss attend que Mathieu réagisse favorablement.
C'est t'y clair?
:)
mercredi 7 avril 2010
N'est-ce pas
Vous êtes pas bavards de c'temps là, les p'tits.
Déliez-vous un peu!
Citation de ma prof de français: «On peut dire quelque chose et son contraire sans pour autant se contredire»
Bon.
Déliez-vous un peu!
Citation de ma prof de français: «On peut dire quelque chose et son contraire sans pour autant se contredire»
Bon.
mardi 6 avril 2010
Révélations
1. Je suis toujours capable de faire le pont!
Ça devait bien faire des années que je n'avais pas essayer...de peur de me faire mal. Et là, ça m'a pris tout d'un coup! Vous savez, le pont, en gymnastique et au cirque les petites filles qui se plient en deux à rebrousse-poil, comme à quatre pattes, mais à l'envers...vous voyez. Je dois avouer que j'aurais peut-être dû y aller un soupçon plus doucement...mon dos de vieillarde n'est plus aussi docile qu'avant et je me suis un peu étiré un muscle, MAIS C'ÉTAIT BEAUCOUP TROP HOT. Sensation débile. N'essayez pas ça à la maison: DANGER.
2. J'ai une production écrite demain et je ne me rappelle pas vraiment (pas même des titres) des livres à propos desquels on doit écrire.
Ce qui fait que je ne devrais pas être en train d'écrire ma vie sur Internet.
3. Les p'tits couples que j'ai vu aujourd'hui m'ont fait lever les yeux au ciel.
Ça se serait expliqué si c'était par jalousie...mais même pas. Je me suis simplement dit «mon dieu qu'on est débile quand on est en amour...ou à ce point en manque». Ils avaient surtout l'air de vouloir se sauter dessus en fait (ou ils étaient carrément en train de se sauter dessus, c'est selon). Pas que je sois facilement choquable...au contraire, mais j'essayais de faire de la chimie, et croyez-moi, ça n'arrive pas souvent. Y'a des CHAMBRES pour ça, mes amis...des salles de bain, des comptoirs de cuisine, des chaises de jardin, des ruelles, des chars, des milliers d'autres endroits. Mais drette dans mon champ de vision, exceptionnellement, aujourd'hui, ça m'a agacé. Feelais pas pour ça today.
4. J'ai vraiment peur de tomber en amour. Je FUIS littéralement toute personne susceptible de m'intéresser (ou qui s'intéresse à moi).
En raison de raisons plus ou moins claires et obscures.
5. Je m'ennuie...et tout ça est bien contradictoire.
Solutions?
6. J'ai croisé Vincent aujourd'hui...ce qui arrive très rarement malgré les cent mètres (ou à peu près) qui séparent nos 2 maisons...PIS J'AI OUBLIÉ DE LUI SOUHAITER BONNE FÊTE.
Ça devait bien faire des années que je n'avais pas essayer...de peur de me faire mal. Et là, ça m'a pris tout d'un coup! Vous savez, le pont, en gymnastique et au cirque les petites filles qui se plient en deux à rebrousse-poil, comme à quatre pattes, mais à l'envers...vous voyez. Je dois avouer que j'aurais peut-être dû y aller un soupçon plus doucement...mon dos de vieillarde n'est plus aussi docile qu'avant et je me suis un peu étiré un muscle, MAIS C'ÉTAIT BEAUCOUP TROP HOT. Sensation débile. N'essayez pas ça à la maison: DANGER.
2. J'ai une production écrite demain et je ne me rappelle pas vraiment (pas même des titres) des livres à propos desquels on doit écrire.
Ce qui fait que je ne devrais pas être en train d'écrire ma vie sur Internet.
3. Les p'tits couples que j'ai vu aujourd'hui m'ont fait lever les yeux au ciel.
Ça se serait expliqué si c'était par jalousie...mais même pas. Je me suis simplement dit «mon dieu qu'on est débile quand on est en amour...ou à ce point en manque». Ils avaient surtout l'air de vouloir se sauter dessus en fait (ou ils étaient carrément en train de se sauter dessus, c'est selon). Pas que je sois facilement choquable...au contraire, mais j'essayais de faire de la chimie, et croyez-moi, ça n'arrive pas souvent. Y'a des CHAMBRES pour ça, mes amis...des salles de bain, des comptoirs de cuisine, des chaises de jardin, des ruelles, des chars, des milliers d'autres endroits. Mais drette dans mon champ de vision, exceptionnellement, aujourd'hui, ça m'a agacé. Feelais pas pour ça today.
4. J'ai vraiment peur de tomber en amour. Je FUIS littéralement toute personne susceptible de m'intéresser (ou qui s'intéresse à moi).
En raison de raisons plus ou moins claires et obscures.
5. Je m'ennuie...et tout ça est bien contradictoire.
Solutions?
6. J'ai croisé Vincent aujourd'hui...ce qui arrive très rarement malgré les cent mètres (ou à peu près) qui séparent nos 2 maisons...PIS J'AI OUBLIÉ DE LUI SOUHAITER BONNE FÊTE.
lundi 5 avril 2010
Démotivation sélective
Pas le goût de travailler.
Les devoirs, m'en tappe.
Les travaux, m'en tappe.
Écrire un article sur mon blog, bof, je peux essayer.
On m'a demandé si j'étudiais en cinéma il n'y a pas longtemps. En fait, on m'a demandé si j'avais fini mes études, premièrement, et ensuite on m'a demandé ça. Quand c'est un des grands du cinéma québécois qui nous demande ça, ça fait un peu quelque chose. Il m'a même permis de tenir son Jutra hommage pendant plus d'une demie-heure alors qu'il répondait à des interviews. Et j'ai eu une discussion avec lui par rapport à Huis Clos, la pièce de Jean-Paul Sartre qui était (est?) présentée au TNM et que je suis allée voir. Et à propos de plein d'autres choses aussi. C'était spécial.
Et la belle Anne Dorval. Elle est adorable. Elle était vraiment émue! En plus, sa recette de truffes au chocolat est absolument divine (et parfaite pour Pâques!).
_____________________________
C'est pas mal tout. Je manque de volonté je crois. Pourtant j'ai des milliers de choses à faire, des milliers de choses à raconter (il s'est passé tellement de chose depuis une semaine, c'est pas possible!), mais pourtant, j'ai juste envie de prendre ça relax;
De prendre du temps pour moi, de me mettre du vernis à ongles et attendre que ça sèche avant d'en appliquer une autre couche;
De changer les draps de mon lit et me rendre compte que, la minute où j'ai le dos tourné, mon chat est venu se coucher au beau milieu (trankilllll);
De reposer les boutons que j'ai savamment arracher de mes vestes et manteaux dans le dernier mois et m'empêtrer dans les fils avant de dire «MAMAN!!! aide-moi je suis toute pognée!» et qu'elle m'arrange ça en trois secondes;
De faire des biscuits avec des amies et mettre un peu de farine partout (en mangeant pas mal de chocolat);
De faire fondre la crème (35%) que j'ai mis dans mon café (parce qu'il ne restait que de celle-là) avec une petite cuillère qui fait des petits nuages en forme de spirales tout jolis;
De faire des truffes au chocolat;
De fouiller dans les recettes de ma grand-maman et d'en recopier quelque-unes à essayer absolument;
D'aller visiter l'église de la ville (dans les Cantons-de-l'est) où mes grands-parents habitent, parce qu'elle vient d'être rénovée et que c'est Pâques, donc ça tombe bien, vous savez, comme on dit, la tradition pascale (ben oui, ça vient de là, mes amis!);
De découvrir que le brie triple crème de Portneuf (avec la croûte, hehe) va à merveille avec la Sleeman honey brown, spécifiquement, je vous le dis, si vous n'avez jamais essayé ce mix, mettez ça on the top of your To do list;
D'écouter Tout le monde en parle à Paris, parce que je me suis habituée, finalement, à l'air bête, à la prétention et à l'arrogance de Guy A. (qui a un tout nouveau petit bébé de un mois, le chanceux!!!);
De passer un bel après-midi avec un ami que je n'avais pas vu depuis longtemps (ça me manquait), jouer aux échecs sur la galerie, aller marcher et tondre le chien (et perdre le foulard qui était à ma grand-mère...);
En gros, de faire ce qui me fait plaisir, de ne pas aller à la manif (pour faire des biscuits) (30 000 personnes, c'est déjà pas mal et que je ne suis pas profondément pour les manifestations (ça vire souvent à pas grand chose de beau)). Well, si vous n'êtes pas d'accord avec moi, je vous dirais que moi non plus parfois.
Bisous,
F
Les devoirs, m'en tappe.
Les travaux, m'en tappe.
Écrire un article sur mon blog, bof, je peux essayer.
On m'a demandé si j'étudiais en cinéma il n'y a pas longtemps. En fait, on m'a demandé si j'avais fini mes études, premièrement, et ensuite on m'a demandé ça. Quand c'est un des grands du cinéma québécois qui nous demande ça, ça fait un peu quelque chose. Il m'a même permis de tenir son Jutra hommage pendant plus d'une demie-heure alors qu'il répondait à des interviews. Et j'ai eu une discussion avec lui par rapport à Huis Clos, la pièce de Jean-Paul Sartre qui était (est?) présentée au TNM et que je suis allée voir. Et à propos de plein d'autres choses aussi. C'était spécial.
Et la belle Anne Dorval. Elle est adorable. Elle était vraiment émue! En plus, sa recette de truffes au chocolat est absolument divine (et parfaite pour Pâques!).
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C'est pas mal tout. Je manque de volonté je crois. Pourtant j'ai des milliers de choses à faire, des milliers de choses à raconter (il s'est passé tellement de chose depuis une semaine, c'est pas possible!), mais pourtant, j'ai juste envie de prendre ça relax;
De prendre du temps pour moi, de me mettre du vernis à ongles et attendre que ça sèche avant d'en appliquer une autre couche;
De changer les draps de mon lit et me rendre compte que, la minute où j'ai le dos tourné, mon chat est venu se coucher au beau milieu (trankilllll);
De reposer les boutons que j'ai savamment arracher de mes vestes et manteaux dans le dernier mois et m'empêtrer dans les fils avant de dire «MAMAN!!! aide-moi je suis toute pognée!» et qu'elle m'arrange ça en trois secondes;
De faire des biscuits avec des amies et mettre un peu de farine partout (en mangeant pas mal de chocolat);
De faire fondre la crème (35%) que j'ai mis dans mon café (parce qu'il ne restait que de celle-là) avec une petite cuillère qui fait des petits nuages en forme de spirales tout jolis;
De faire des truffes au chocolat;
De fouiller dans les recettes de ma grand-maman et d'en recopier quelque-unes à essayer absolument;
D'aller visiter l'église de la ville (dans les Cantons-de-l'est) où mes grands-parents habitent, parce qu'elle vient d'être rénovée et que c'est Pâques, donc ça tombe bien, vous savez, comme on dit, la tradition pascale (ben oui, ça vient de là, mes amis!);
De découvrir que le brie triple crème de Portneuf (avec la croûte, hehe) va à merveille avec la Sleeman honey brown, spécifiquement, je vous le dis, si vous n'avez jamais essayé ce mix, mettez ça on the top of your To do list;
D'écouter Tout le monde en parle à Paris, parce que je me suis habituée, finalement, à l'air bête, à la prétention et à l'arrogance de Guy A. (qui a un tout nouveau petit bébé de un mois, le chanceux!!!);
De passer un bel après-midi avec un ami que je n'avais pas vu depuis longtemps (ça me manquait), jouer aux échecs sur la galerie, aller marcher et tondre le chien (et perdre le foulard qui était à ma grand-mère...);
En gros, de faire ce qui me fait plaisir, de ne pas aller à la manif (pour faire des biscuits) (30 000 personnes, c'est déjà pas mal et que je ne suis pas profondément pour les manifestations (ça vire souvent à pas grand chose de beau)). Well, si vous n'êtes pas d'accord avec moi, je vous dirais que moi non plus parfois.
Bisous,
F
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