jeudi 29 octobre 2009
Parce que ça a l'air que je vous ai manqué!
Pourquoi, L, hein ? Bonne question.
Et il y a une bonne réponse aussi : manque de temps et aucune envie d'écrire sur le blog ces derniers jours.
Comme je vous l'ai dit dans mon dernier post, j'avais une semaine ultra chargée (elle n'est d'ailleurs pas encore terminée). J'étais tellement prise dans mes affaires et j'essayais le plus possible de ne pas penser à des trucs qui me font aller moins bien, ça a fonctionné numéro un. J'ai réalisé que moins j'écrivais sur mon blog, moins je tournais mes pensées en idées mauvaises pour ma bonne humeur. En me concentrant sur des trucs qui me rendent heureuse comme les examens de philo, maths et les devoirs et études de bio, couleur et dessin, ça allait infiniment mieux. En dormant moins aussi (à cause des précédants éléments). Même qu'hier j'ai subi une panne de métro. Je suis arrivée chez moi à 20h00. Tout pour m'aider à arriver à temps dans mes travaux... Je me suis couchée à 1h30 AM.
Ça fait que je n'ai remis que 3 dessins sur 9 à ma prof de dessin, mais elle a décidé d'être bonne avec moi et d'accepter que je lui remette demain les 6 qu'il manquait. Je vais donc aller les faire dès que je finis cet article.
Le pire, c'est que j'étais vraiment heureuse aujourd'hui! Avec mon petit 5 heures de sommeil dans le corps et 8 heures de cours dont bio (MÉTABOLISME)(pour les incultes, c'est la partie difficile du cours). Ah...et 6 heures d'art aussi !
_______________________
Quand j'ai changé de ligne de métro, pour revenir chez moi, en regardant le métro arrivé, mes yeux ont croisé le regard d'un mec qui attendait pour sortir du wagon dans lequel j'allais entrer.
On s'est vu, quoi...1 seconde? 2 peut-être? Il m'a souri. Après, la foule nous a séparé.
Il avait des yeux verts, je vous le jure. Des extrêmement beaux yeux verts. Il avait des cheveux...blond chaud. Ouais c'est ça, blond-chaud-foncé. Avec des dreds. Enfin je crois. Mais pas des dreds sales et dégueux. Ça lui allait comme un charme, promis. Avec un espèce de bandeau. Il était grand et particulièrement beau.
Une belle longue seconde qui m'a fait sourire jusqu'à chez moi.
Je ne sais pas c'était quoi, mais c'était puissant. Très.
En plus, j'étais super dégueux: une couette laide, avec assurément de l'argile un peu partout, deux gros sacs à transporter et deux cernes en dessous des yeux.
dimanche 25 octobre 2009
Vous ne me reconnaitrez pas.
J'aurai amplement besoin de chocolat à la fin de celle-ci.
Comme c'est bien fait, l'Halloween s'en vient.
Je n'ai toujours pas de déguisement...
Va falloir que j'y aille toute nue...
mercredi 21 octobre 2009
Ambivalence
J'étais fâchée contre ce mec qui porte mon nom, mais qui a l'air d'aimer ce prof et qui (surtout!) se permet d'être meilleur élève que moi alors que je me tortille sur ma chaise et que je voudrais frapper le prof tellement il m'emmmmerde, qui répond aux questions et fait, apparament, tous les exercices donnés par ce cher monsieur le professeur. Mais de toutes façons, il aura beau faire tout ce qu'il voudra, je suis plus forte que lui aux exams. BAM, mon gars.
J'étais fâchée parce que mon cours de français a été annulé et que je me suis levée tôt pour rien et que Omnivox ne m'a même pas appelée pour m'avertir.
Par contre, j'ai passé 2 heures à déconner et à discuter avec Pier-Loup. Je l'adore. Il est à peu près blond, il a les yeux bleus, il a fait 7 ans de ballet dans une école où il faisait 30 heures de ballet par semaine (!), s'il avait continuer encore 3 ans, il serait devenu professionnel, et en plus, on est allé au primaire ensemble. Bon, ok, il ne m'aurait pas reconnu si je ne l'avais pas reconnu, mais ça, on s'en fout. Il m'a dit que son père avait un petit resto français, et qu'il m'emènerait manger une crème brulée (et tout le repas qui vient avant)gratis un moment donné.
Marie est venue dîner avec moi (elle s'est tappé 60 minutes de métro/bus, aller-retour, pour moi). Je lui ai fait visiter l'école, on s'est bien amusé, on a parlé, elle a revu Pier-Loup, on a marché dehors et on a découvert une fontaine magique. J'aurais aimé ça qu'elle vienne étudier avec moi...ça aurait été sympa.
lundi 19 octobre 2009
dimanche 18 octobre 2009
Remonter la pente
Juste une route noire bien droite devant moi
Au milieu de l'allée, une grande ligne jaune
Le soleil déversant des litres de réconfort chaud
Le ciel d'un bleu brûlant
Les mains sur le volant
Personne à des kilomètres à la ronde
À part un chat noir dans les rangées de soya séché
Vite vite vite entre les champs
En fait peut-être pas si vite que ça
Parce que le paysage vaut bien mille coups d'oeil
Un bel après-midi avec mon grand-papa pour m'enseigner à vivre et aussi à repartir après un stop dans une pente.
vendredi 16 octobre 2009
600e !
Histoire de pouvoir travailler un peu.
À bientôt!
Bonne fête à mon petit blog!
600 messages!
Vendredi
Depuis ce matin 9h30, heure à laquelle je me suis misérablement tirée de mon lit, j'ai été plus productive que le reste de ma semaine entière, ou presque.
- J'ai écrit un e-mail à ma prof d'histoire de l'art.
- J'ai été à un cours de conduite avec un nouveau prof qui, pour une fois, a l'air de connaître quelque chose à l'enseignement (miracle). Il est un peu bedonnant, il sent la cigarette, il porte des géantes lunettes-fumées et gueule contre les automobilistes impatients quand je cale à un arrêt (yééé!). Il explique bien. Il s'appelle Terry. Et il ne me prend pas pour une conne, c'est un bon point en partant.
- J'ai cédulé (quel bel angliscisme) mon prochain cours.
Ouais, c'est pas beaucoup. Ça vous donne une idée du reste de la semaine.
mercredi 14 octobre 2009
OUIIIIIII Je viens de trouver.
-Un état de fatigue chronique et de la somnolence durant le jour.
-Une irritabilité ou une tristesse, une perte d'intérêt et un manque d'initiative.
-Des troubles de concentration.
-Une baisse de la libido.
-Un besoin exagéré de sommeil.
-Une augmentation de l’appétit et parfois une prise de poids.
Personnes à risque: Les femmes sont plus souvent victimes de la dépression saisonnière que les hommes.
Facteurs de risque: Vivre dans un pays qui se trouve éloigné de l’équateur.
______________________________________
Au printemps, ça a commencé à aller mieux, et cet été, ça allait super bien.
Concordance: oui
Je suis fatiguée et je dors beaucoup (genre 15 heures dans la nuit de lundi à mardi).
Concordance: oui (mais ça peut être dû à ma grippe et à mon école située dans le Far Far Away)
Je pleurs beaucoup plus souvent qu'à la normale (presque tous les jours même si c'est 30 secondes!).
Concordance: oui
Je n'arrive absolument pas à me concentrer plus de 30 minutes sur mes travaux. Alors qu'avant je pouvais travailler des heures de temps.
Concordance: oui
Je mange tout le temps, je dépense tout mon argent sur de la bouffe et j'ai pris du poids (pas beaucoup, mais en temps normal, je n'engraisse pas)
Concordance: oui
Je suis une demoiselle.
Concordance: oui
Je vis au Canada.
Concordance: oui
_______________________________________
Ça me rend folle, parce que la majorité du temps, je vais super bien, la vie est belle et tout et tout.
Mais il y a des moments où je deviens super émotive pour rien et je maudits la vie. Et là, rien ne sert de vous dire que ça ne va pas vraiment. Par contre, ce n'est pas trop dur de m'en sortir pour l'instant, hier, une chanson a tout rétablit (parce qu'il me connait bien et qu'il sait comment me faire sourire) et j'ai pu aller dormir en paix.
C'est quand je suis toute seule et que je réfléchis trop. Faut que j'arrête de réfléchir. Ça ne me va pas. Je n'ai même pas de raison valable pour pleurer! C'est RIDICULE. Et chaque fois que je pleure, je me trouve stupide, parce que ça ne vaut pas la peine de pleurer! Mais j'y arrive pas...
_______________________________________
Je devais prendre un rendez-vous chez le médecin justement...
Je crois que je vais ajouter ça à ma liste de bobos.
Ce qui est le plus frustrant, c'est que je croyais que c'était parti, moi! Je croyais que j'allais mieux et que je pouvais vivre normalement! MAIS NON.
Vous voyez...la vie est une merde.
L'automne
J'ai l'impression que tout le monde autour de moi vient me voir pour me dire qu'il ou qu'elle a quelqu'un dans sa vie, quelqu'un en vue.
C. et son F.
Marie et ses milliers de garçons, dont V. qui m'a déçue, mais au moins il était plein de volonté et J. qui s'est fait retourné de bord solide après avoir eu des (faux)-espoirs.
L. et le dit mec.
M. et sa constante.
R. et son homme aux yeux bleus.
AM et T.
S. et son cubain et F.
A. et C.
A. et sa Colombienne.
T. et son a-boy.
B. et P, comme toujours.
C. et G.
F. et JC.
V. et A.
Ouais...c'est pas juste une impression je crois.
Est-ce étrange que je me sente un peu -beaucoup- seule après ça? Je ne crois pas.
J'ai lu quelque part que les blogs de personnes en couple n'étaient jamais aussi bons que ceux des tranches de fromage.
(singles!)
(dsl du mauvais jeu de mots, je me suis dit que ça passerait inaperçu)
J'ai de sérieux doutes sur la question.
Trouvaille
Il est impossible de dire comment l’idée entra primitivement dans ma cervelle; mais, une fois conçue, elle me hanta jour et nuit. D’objet, il n’y en avait pas. La passion n’y était pour rien. J’aimais le vieux bonhomme. Il ne m’avait jamais fait de mal. Il ne m’avait jamais insulté. De son or, je n’avais aucune envie.
Ainsi, il est vrai que jamais auparavant je n’avais rencontré un homme comme celui-là. Je me rappelle encore parfaitement ce soir d’hiver où il se présenta chez-moi, dans un petit village au nord de Paris. Oh, comme je souviens! Le vent glacial qui battait les volets des fenêtres, sans pitié envers ma modeste demeure. Jamais nous n’avions connu une telle tempête. Nul ne quittait plus son logis désormais. Cela me paru étrange, si incroyablement surprenant lorsque j’entendis à ma porte le heurtoir donner trois coups. Sur le pas de ma porte, en ce 8 février 1809–voyez comme je me souviens–se tenait cet homme. Sa barbe, déjà grise à l’époque, semblait figée par le froid. Je le fis entrer sans plus attendre. Je remarquai aussitôt de quel luxe étaient couvertes ses épaules…ce manteau…d’une richesse peu commune…si magnifiquement paré de fils d’or et de fourrures! De mes yeux, jamais je n’avais vu d’aussi belles parures…mais d’où venait-il? Comment avait-il pu arrivé en ce lieu par ce temps hiémal? Pourtant, je crus le reconnaître. Peut-être l’avais-je déjà rencontré au théâtre, à l’église, ou encore était-ce un personnage de mon enfance, oublié depuis tant d’années? Je lui offris de rester pour la nuit. Je l’installai dans la chambre d’ami et me retirai. Je ne parvins à trouver le sommeil que très tôt le lendemain ; mon invité n’ayant point posé la tête sur son oreiller m’avait tenu éveillé en marchant des heures durant, faisant craquer le parquet de sa chambre. Bizarrement, il ne parut aucunement fatigué au matin, et repartit sans un mot de plus. Trois jours plus tard, tandis que la tempête redoublait d’ardeur, les mêmes grincements que j’avais entendus la nuit du 9 se refirent entendre. Plus personne n’était allé dans cette pièce depuis le départ de cet homme au manteau de roi. La chambre était vide, VIDE! Aussi vide de sens que ne l’est un plancher qui craque sans aucune raison! Allant craintivement observer l’endroit d’où provenaient les sons, je me résolus à croire que la rigueur hivernale devait être à l’origine de ces curieuses manifestations, qui toutes les nuits se répétèrent jusqu’au printemps.
Puis, les semaines passèrent, sans nouvelle. Puis, je reçus un colis. Un tout petit colis. La provenance de l’envoi n’était pas indiquée. Son contenu se trouvait être entièrement composé d’un miroir de la grandeur de la paume d’une main, le tout accompagné d’une petite note : « Ne sache pas voir que ce qui est visible ». Lorsque je m’y regardai, je n’y vis rien de particulier. Je le plaçai dans un tiroir et l’y oubliai. Ce n’est que deux ans plus tard, qu’il refit surface dans ma mémoire. J’allai le chercher. Quelle frousse j’eus lorsque, dans le miroir, je ne vis point mon reflet, mais, pendant une fraction de seconde avant de jetai par terre le morceau de verre, celui de l’homme que j’avais hébergé un soir d’hiver. J’avais dû rêver, une hallucination sans doute. Mais que pouvait-il bien m’arriver? Le soir même, les grincements du parquet reprirent. J’allai jeter un œil dans la pièce par pure habitude et j’aperçus, posé là, sur le lit, le manteau de l’homme de la tempête…aussi beau et riche que dans mon souvenir. Sur le dessus, un mot disait : « Je savais que tu l’aimerais comme tu sauras que je l’aimerai». C’est alors que je compris, frappé d’horreur que ce vieil homme était moi comme je serai…
Enfin, après plus de vingt ans, je marchai dans une tempête incroyable, à la recherche d’une maison bien précise :la mienne. À ma plus grande surprise, ce ne fut pas un jeune homme qui m’ouvrit, mais bien le véritable propriétaire du manteau que je portais. Je fus tant irrité de découvrir que ce que j’avais planifié de faire depuis les vingt dernières années ne puit être enfin accompli que je le frappai, de toute la force de mes bras et de mes jambes. Tant et tant! Et puis soudain, tout le mal que je lui avais fait se retourna contre moi. Je ne suis plus qu’entre la vie et la mort, mon beau manteau m’a été enlevé. Il s’est bien joué de moi et maintenant il se moque…encore et encore le parquet grince…
______________________________________________
J'ai trouvé ce texte en fouillant sur le mac de mon papa. Je me suis rendue compte que c'était moi qui l'avait écrit pour un projet de secondaire 3. On avait le premier paragraphe et on devait terminer le conte fantastique. J'avais quoi...14 ans? J'étais dans la 307.
Tenez-vous le pour dit.
Eh oui, mes chers, on était dans la même classe sans se connaître.
Bien étrange, non?
C'est la vie, mes cocos.
C'est plein de coincidences et de rebondissements.
Voilà.
lundi 12 octobre 2009
Je suis malade
J'ai dormi presque 5 heures cet après-midi/soir, entre 17h30 et 22h00. J'étais toute perdue. Je ne savais ni où j'étais, ni depuis combien de temps j'y étais. J'avais mal partout et j'hallucinais presque (vous savez, les rêves de fiévreux, là).
Je me suis finalement levée pour me bourrée de Tylénol extra-fort.
Là, ça va correct, je suis dans un état stable, mon père me nourrit aux hot-dog et au jus de pomme (il me faut quand même de la vitamine C). Ça te ravigotte une tite fille ça, 3 chiens-chauds du p'tit Québec d'à côté de l'ancienne école secondaire. Mmm.
C'est des bons souvenirs pareil. Un secondaire 5 méprisable, j'me serais tirée une balle (littéralement). Quel soulagement quand ça s'est terminé, j'étais plus capable.
Un secondaire 4 magique. Mon dieu que j'étais heureuse. J'ai jamais été heureuse comme ça avant (ni après d'ailleurs).
Un secondaire 3 superbe, avec des profs vraiment mémorables et la découverte (ou redécouverte) de 4 personnes absolument géniales pendant un projet de pièce de théâtre de français (Cyril en péril, mesdames et messieurs). Des moments...inoubliables. Juré craché.
Un secondaire 2 correct.
Un secondaire 1, comment dire, stressant, mais qui a bien été à partir du moment où j'ai été avec ma C. d'amour.
En moyenne c'était bien. Rapport avec le P'tit Québec : aucun, j'ai dû y aller 2 fois en 5 ans.
Il y a deux secondes j'avais chaud, après froid, et maintenant encore chaud...
Besoin de réconfort (et pas du tout envie de lait).
Je vais retourner me coucher pour oublier ma souffrance physique et morale.
Ouais, je fais pitié, ok?!
dimanche 11 octobre 2009
Cours de rhétorique et de religion
Ça fait 2 dimanches que je tombe sur son émission et que je me surprends à l'écouter parler. La semaine dernière, c'était un pas pire lavage de cerveau, je trouvais ça drôle d'analyser comment il faisait pour convaincre les gens. Il a vraiment l'art de parler. Il est assez impressionnant au pont de vue analytique de la chose.
Je trouve ça assez spécial.
Ça fait très Winnipeg.
Il parle du Christ, de Jesus et de la bible.
Dans notre société montréalaise-québécoise, on a peur de parler de religion. C'est tabou. On n'aime pas ça.
Je n'ai pas écouté ce pasteur pour le contenu religieux, toutefois, mais ce n'était pas non plus totalement contraire à mes convictions. Ce matin, il parlait de Thanks giving. Et je dois dire que ce qu'il a dit n'était pas dénué de sens. C'était tout à fait pacifique et je crois que certaines personnes auraient eu avantage à écouter ce qu'il disait. Il disait pourquoi et qui on devait remercier. Il donnait l'importance de le faire.
Le côté religieux de la chose est moins venu me chercher, mais le fond était bon. Les valeurs étaient bonnes. Je crois sincèrement que chacune des religions a quelque chose de positif. Quoique tout leur message n'est pas entièrement bon, loin de là.
C'était bien dit. Il avait l'art de convaincre. La rhétorique nécessaire. C'est ça qui m'a frappé.
C'était construit, réfléchi, travaillé. Rien à voir avec les autres TV show ridicules américains.
Ça fait changement.
Il y avait aussi une belle réflexion sur le bonheur. Incomplète, selon moi, mais pas inintéressante.
samedi 10 octobre 2009
Stylistique et orthographe
Je m'en rends compte de plus en plus. Je ne sais plus comment faire. Ça n'a rien de sérieux. C'est du blablatage intempestif. Je me répète, j'utilise les mêmes mots tout le temps.
Il n'y a plus de structure. Plus d'histoire. Plus de fil conducteur.
Ça m'échappe.
J'écris comme je le sens. J'écris des phrases qui n'ont aucun sens. J'écris des absurdités.
J'ai l'impression que tout tourne trop vite et que je dois publier automatiquement quand je finis de composer.
Ce n'est pas fignolé. Je me relis, certes, mais sans succès.
Je devrais tout recommencer.
Tout refaire.
«C'est l'histoire de Coco Chanel, qui incarna la femme moderne avant de l'inventer.»
Malgré tout, j'ai eu une belle journée dans l'ensemble. Je suis allée sur le mont Royal avec R. et C. et on a mangé une crèpe au chocolat. Il n'y avait plus de coulis au chocolat noir dans nos assiettes, croyez-moi. On a pris des photos que j'ai bien hâte de regarder en détail. Il y en a des pas mal, je crois. C'était bien, c'était bon.
Il y a un homme, quand on était assises sur la pelouse sur le mont Royal qui nous a approché et qui nous a demandé: «Mesdemoiselles, auriez-vous besoin de pot ?» Je l'ai trouvé bien gentleman. J'avais presque envie de lui dire oui tellement c'était bien demandé, mais de toute façon, je suis sûre qu'il n'accepte pas les paiements par carte débit. On l'a remercié bien gentiment.
J'ai été souper chez M... avec un petit verre de vin et on est allé voir un film au cinéma Beaubien, parce que je n'y étais jamais allée et que je voulais absolument voir Coco avant Chanel. On a croisé HP (pas Harry Potter, on s'entend) dans le bus avec sa tuque orange en y allant. Il est venu me parler, parce que depuis cette année, il me salue quand il me croise et il est gentil avec moi. Je trouve ça drôle, je trouve ça sympathique. Cette école rapproche les gens. Le film était bon. Je me suis rendue compte à quel point j'aimais -j'adorais même- le cinéma. Quand je regarde des films, je me dis «Pourvu qu'il ne finisse pas bientôt...pourvu qu'il ne finisse jamais...» J'aime me faire conter des histoires. J'aime que l'on me fasse rêver. J'aime y croire. J'aime m'y retrouver. J'aime m'y sentir bien.
J'ai envie d'aller voir tous les films. J'ai envie d'aller voir Je te mangerais, j'ai envie d'aller voir Je t'aimais, j'ai envie...
Dans le bus, en rentrant chez moi, un jeune homme me demandais si je croyais qu'il allait faire beau demain. Je n'en savais rien. Je crois que ce n'était qu'un prétexte. Il n'a pas arrêté de me fixer. Je n'ai pas arrêté de fixer mon portable. Il a compris.
jeudi 8 octobre 2009
Vieille recette
mardi 6 octobre 2009
Papillons
Haha.
Des heures de plaisir.
Je vous jure que les cours passent plus vite comme ça.
Je ne vivrais que pour ça.
***
«Aujourd'hui, dans le bus, regards en coin avec un mec. Je vois une mamie qui nous regarde, elle sourit, se lève, trébuche et se rattrape à lui en lui touchant ouvertement le torse. Elle me regarde et dit : "Vous voyez, c'est comme ça qu'il faut faire, jeune fille !" VDM»
Je prends note. haha
CHOIX
Est-ce que je dois changer de style?
Virer aux filles?
Devenir folle?
Parler de sexe/amour/argent/travail/école/moi ?
Faire un blogothon?
Partir en dépression? (chui bonne là-dedans, j'ai des moiiiis de pratique :) )
Avoir l'air plus qu'heureuse?
Inventer des histoires?
Faire un autre défi?
À vous de décider.
dimanche 4 octobre 2009
Culotte
J'adore.
Frédéric
Quand Frédéric me rappelle
Les amours de nos vingt ans
Nos chagrins, notre chez-soi
Sans oublier
Les copains du quartier
Aujourd'hui dispersés aux quatre vents
On n'était pas des poètes
Ni curés, ni malins
Mais papa nous aimait bien
Tu t'rappelles le dimanche ?
Autour d'la table,
Ça riait, discutait
Pendant qu'maman nous servait
Mais après...
Après, la vie t'a bouffé
Comme elle bouffe tout l'monde
Aujourd'hui ou plus tard
Et moi, j'ai suivi
Depuis l'temps qu'on rêvait
De quitter les vieux meubles
Depuis l'temps qu'on rêvait
D'se r'trouver tout fin seuls
T'as oublié Chopin
Moi, j'ai fait d'mon mieux
Aujourd'hui, tu bois du vin
Ça fait plus sérieux
Le père prend un coup d'vieux
Et tout ça fait des vieux
{au Refrain}
Après, ce fut la fête
La plus belle des fêtes
La fête des amants
Ne dura qu'un printemps
Puis l'automne revint
Cet automne de la vie
Adieu, bel Arlequin !
Tu vois qu'on t'a menti
Écroulés les châteaux !
Adieu, le clair de lune !
Après tout, faut c'qu'y faut
Pour s'en tailler une
Une vie sans arguments
Une vie de bons vivants
{au Refrain}
La la la...
Tu t'rappelles, Frédéric ?
Allez, au r'voir !
-Claude Leveillée-
En boucle depuis plus d'une demi-heure jusqu'à en être ivre.
J'aime.
C'est un très beau nom pour un garçon. Un très beau nom. Ça sonne différemment.
Vous ne trouvez pas?
Juste une dernière fois... allez, après j'y vais.
samedi 3 octobre 2009
Utopie (étrangement, c'était le sujet du cours de français aujourd'hui)
Sans une seule goutte d'alcool. Pas un microgramme de drogue. Tu vois, c'est inutile tout ça. Vraiment.
Seulement du bonheur à l'état pur, TOUTE la journée!
Pas une seule ombre dans le tableau.
Que du bon.
J'ai attendu cette journée toute la semaine. J'en rêvais. J'en bavais.
Et quand ce soir, l'homme qui prenait ma commande au Second cup après le show (à côté du policier foutrement sexy) m'a demandé si je voulais de la crème fouettée sur mon chocolat chaud, avec un petit move de sourcils, je n'ai pas pu m'empêcher de répondre «oui» avec un grand sourire...parce que j'adore ça. C'était quand même mon 2e chocolat chaud de la journée.
Parlant du show...Il est incroyable ce gars là...j'lui ferais l'amour tellement il est bon. Ne serait-ce que pour le remercier d'exister. Mon dieu qu'il est bon. Il m'impressionne. Il vient me chercher. Il me fascine. Je l'adore. C'est étrange d'être aussi fanatique d'un inconnu...le voir en vrai, c'est fou, c'est délicieux.
J'ai rarement été aussi heureuse qu'aujourd'hui.
Je rayonnais.
Je vais faire des beaux rêves.
@+
vendredi 2 octobre 2009
3 éléments
Le chocolat.
La crème.
Louis-José Houde.
Point final.
Je serais comblée. Sur tous les aspects de ma vie.
Je serais heureuse et je n'aurais plus jamais froid la nuit.
Dommage que je ne m'appelle pas Fauve. (seulement 2 de mes lecteurs sauront pourquoi. Les autres n'avaient qu'à être plus hot. haha)
Attention pour le défi 2
Faites donc ça dans l'ordre bande de perdus !
Bisou
J'vous aime
Là, il est tard, je vais dormir, j'espère que vous aimerez!
Partie 4 (et fin)
À 18h18, il l'embrassait dans le cou.
À 18h24, ils étaient chez lui.
Il faisait froid, ils avaient les joues rouges et les doigts gelés.
Il était passé à la boulangerie avant qu'elle arrive. Il avait acheté une baguette et du fromage de chèvre à la fromagerie, parce que c'est celui qu'elle préférait.
Il mit l'eau à bouillir pour faire un peu de thé pendant qu'ils prépareraient le repas.
Il l'embrassa encore un peu et mis son tablier de marmiton, parce que c'était la tradition.
Le souper était bon; la soirée, aussi.
Ils n'avaient plus froid.
Partie 3
Le métro n'avançait pas assez vite à son goût, ses arrêts étaient trop longs et les gens étaient si proche d'elle qu'elle avait l'impression de manquer d'air.
Finalement, la dame qui annonce les stations annonça, comme le veut son poste, la station qu'elle voulait entendre.
«Prochaîne station, Vendôme»
Elle sentit son coeur crié «Youpiiiii» et elle pensa à la mascotte.
Elle était la première à sortir du train, la première à atteindre le haut des marches, la première à le voir.
jeudi 1 octobre 2009
Partie 2
Elle arrivait enfin à sa station. Il était plus que temps, mais il lui restait encore 42 minutes pour ne rien faire, aller s'acheter une chocolatine et un café pour compléter son déjeuner de 7h10 du matin même, accrocher un pamphlet à caractère sexuel dans sa case pour y mettre de la vie, vu que personne ne s'en occupait, et mater le beau mec qui étudiait sa bio sur le coin d'une table avant d'aller en cours.
Les cours étaient longs et ennuyants, comme se doivent de l'être des cours de français, de math et de philosophie. Elle aurait bien voulu fixer la trotteuse sur l'horloge de la classe, mais il se trouvait qu'elle étudiait dans une école où les classes ne sont pas comprises avec des horloges et que celles qui sont sporadiquement installées dans les couloirs ne donnent jamais la même heure en même temps. Pour passer le temps, elle attrapait son cellulaire et faisait le tour des fonctions proposées pour la cent millième fois, envoyait un texto à une copine à l'autre bout de la ville et comptait le nombre de minutes qu'il restait avant la fin de ce massacre.
Quand la cloche ne sonna pas, car il n'y a pas de cloche qui sonne pour annoncer le début et la fin des cours, elle se précipita à sa case pour voir si le pamphlet à caractère sexuel avait eu les effets escomptés et, contente que ça ait fonctionné, sourit et quitta l'établissement. Une bonne affaire de faite.
Elle était maintenant prise dans ses pensées, qui n'avaient rien à voir avec ce qui venait de se passer. Si bien qu'en arrivant au tourniquet du métro, elle en oublia la nécessité d'y mettre sa carte d'accès. Quelle ne fut pas sa stupeur lorsque d'un seul et unique élan, elle se fracassa contre la barrière! Le garçon qui la suivait ne pu s'empêcher de rigoler, ce qu'elle fit elle-même aussi lorsqu'elle remarqua l'absurdité de la situation.
Il ne fut pas étonnant de la voir quand même dévaler les marches de l'escalier jusqu'au quai avec toute la rapidité que lui permettait ses jambes et s'éloigner le plus possible de ce garçon qui avait assister à la scène.
Partie 1
C'est une histoire avec une queue et deux têtes. Elle est sans élément déclencheur et est mi-autobiographique, mi-jouet. Enfin, c'est ce que l'on m'a dit.
Il était 7h47 du matin, un jeudi du mois de septembre.
Elle s'était assise dans le métro, en face d'une petite fille qui portait une tunique bleu marine avec une blouse à col rond, ainsi que des petits souliers de cuir noir bien cirés, toute prête pour sa journée d'école dans l'école privée que ses parents lui payaient. Elle devait avoir aux alentour de huit ans. Sa peau était mate, elle avait un sourire magnifique et des yeux latinos, avec des cheveux de noire. Un mélange qui allait briser bien des coeurs de jeunes garçons qui en étaient toujours au stade du «je n'aime pas les filles». Ils allaient voir ce qu'ils allaient voir.
Dans le reste du wagon, une dizaine d'hommes en habit-cravate et petite mallette attendaient, debout, la station Place d'Arme, parce que c'est là qu'ils descendent tous. En attendant, toujours debout, l'un d'entre eux avait trouvé une activité bien divertissante qu'il pratiquait sans aucune subtilité. Il jetait sans cesse des coups d'oeil (qu'il croyait furtifs) dans le décolleté de la mademoiselle. Celui-là, elle l'avait perverti d'une manière si facile qu'elle s'en amusait presque en faisant semblant qu'elle n'avait rien vu de son stratagème.Tous les autres semblaient très sérieux, concentrés sur le travail qui les attendait et ce qu'ils allait faire à la nouvelle petite stagiaire quand le patron aurait les yeux tournés. L'homme à la cravate fauve et aux yeux croches finit par disparaître dans la foule de gens sérieux et pressés qui s'en allait faire des affaires sérieuses et pressantes dans le quartier des affaires.