Je ne sais pas ce qui m'a fait pensé à ça, mais j'ai envie de vous le raconter. Cette fois-ci, rien à voir avec une histoire d'amour. Quoique...s'en est une en fin de compte, en y repensant.
J'avais 9 ans. C'était l'été. J'étais en Colombie-Britanique avec ma famille, parce qu'à cet âge-là, on ne voyage pas encore seul. On avait décidé de prendre le téléphérique pour monter tout en haut de Whistler, l'une des montagnes les plus courues des grandioses Rocheuses canadiennes.
En montant, j'avais un peu peur, parce que j'avais vu des affiches qui disaient de faire attention aux ours noirs. Je ne comprenais pas un mot d'anglais, mais le dessin de gros ours méchant aux grandes dents avait suffit à me faire comprendre.
En haut, la vue était magnifique, il y avait de la neige et ma maman m'avait prêté son foulard pour ne pas que j'attrape froid.
Tandis qu'on se promenait, mon père m'a demandé de venir le voir et il m'a mis l'appareil-photo dans les mains. C'était un appareil argentique, parce que ce n'était pas encore l'époque du numérique. Il voulait que je le prenne en photo avec maman. Je tremblais. C'était la première fois qu'on me confiait cette tâche-là. Il m'a expliqué comment ça fonctionnait. J'avais tellement peur de bouger, de râter la photo. Avec du film, tu n'as qu'une chance. Pas quatorze mille comme avec le numérique. J'ai pris la photo, ça m'a pris du temps et mes parents avaient mal aux joues à force de sourire. Et avec les ours qui rôdaient, je devais me dépêcher, parce qu'avec l'oeil sur le viseur, j'étais très vulnérable.
Quelques semaines plus tard, on a reçu les photos. Celle que j'avais prise était parfaite. Ma première vraie photo. Avec une vraie caméra d'adulte, pas une petite pour enfant comme j'avais eu une fois. Et la photo était bien. Même pas croche!
Quand une passion se crée au sommet d'une montagne, ça fait une belle histoire à raconter.
J'avais 9 ans. C'était l'été. J'étais en Colombie-Britanique avec ma famille, parce qu'à cet âge-là, on ne voyage pas encore seul. On avait décidé de prendre le téléphérique pour monter tout en haut de Whistler, l'une des montagnes les plus courues des grandioses Rocheuses canadiennes.
En montant, j'avais un peu peur, parce que j'avais vu des affiches qui disaient de faire attention aux ours noirs. Je ne comprenais pas un mot d'anglais, mais le dessin de gros ours méchant aux grandes dents avait suffit à me faire comprendre.
En haut, la vue était magnifique, il y avait de la neige et ma maman m'avait prêté son foulard pour ne pas que j'attrape froid.
Tandis qu'on se promenait, mon père m'a demandé de venir le voir et il m'a mis l'appareil-photo dans les mains. C'était un appareil argentique, parce que ce n'était pas encore l'époque du numérique. Il voulait que je le prenne en photo avec maman. Je tremblais. C'était la première fois qu'on me confiait cette tâche-là. Il m'a expliqué comment ça fonctionnait. J'avais tellement peur de bouger, de râter la photo. Avec du film, tu n'as qu'une chance. Pas quatorze mille comme avec le numérique. J'ai pris la photo, ça m'a pris du temps et mes parents avaient mal aux joues à force de sourire. Et avec les ours qui rôdaient, je devais me dépêcher, parce qu'avec l'oeil sur le viseur, j'étais très vulnérable.
Quelques semaines plus tard, on a reçu les photos. Celle que j'avais prise était parfaite. Ma première vraie photo. Avec une vraie caméra d'adulte, pas une petite pour enfant comme j'avais eu une fois. Et la photo était bien. Même pas croche!
Quand une passion se crée au sommet d'une montagne, ça fait une belle histoire à raconter.
2 commentaires:
C'est super mignon. Vive la photo :) En espérant que toi aussi tu saches plus tard transmettre ta passion à tes enfants :P
« Et avec les ours qui rôdaient, je devais me dépêcher, parce qu'avec l'oeil sur le viseur, j'étais très vulnérable. »
j'adore! (j'imagine une petite gamine dire ça... c'est adorable)
parlant de montagne et d'anglais (presque): fal(l)ing from the montagne ça aurait pas été cool.
haha. les mots de vérification.
Enregistrer un commentaire